• https://fr.wikihow.com/util

     

    Image intitulée Do Cupping Step 1
    1

    Localisez la zone à traiter. Localisez l'endroit sur le corps où placer ces ventouses. Pour traiter douleurs et courbattures, il est impératif d'appliquer ces ventouses sur la zone douloureuse.
    • Ciblez bien le groupe de muscles concerné et identifiez les points de douleurs.
    • Notez que les zones les plus charnues comme le dos, le ventre, les bras et les jambes sont idéales pour appliquer ces ventouses.
    • N'employez pas cette technique si vous ressentez des palpitations. Ne posez pas ces ventouses sur une artère, une thrombose veineuse profonde ou un ulcère.[1]
    • Si vous utilisez la technique des ventouses en dehors de douleurs chroniques, telles que la dépression, la congestion des bronches, consultez un acuponcteur diplômé afin de déterminer le meilleur traitement à appliquer.
    • Image intitulée Do Cupping Step 2
      2
      Nettoyez la peau sur laquelle les ventouses vont être placées. Utilisez de l'eau et du savon, puis séchez à l'aide d'une serviette propre.
      • Enlevez si possible les poils sur la partie à traiter. L'aspiration créée durant le processus peut tirer des parties de duvets ou poils entrainant forcément quelques douleurs qui auraient pu être évitées.
       
    • Image intitulée Do Cupping Step 3
      3
      Étalez de l'huile sur votre peau. Prenez une petite quantité de crème ou d'huile que vous mettrez sur la zone à traiter, puis faites-la bien pénétrer.
      • Cette étape est facultative. Vous pouvez donc passer directement au point suivant.
      • Ne négligez pas cette action, car elle permet de limiter les irritations et de bouger plus facilement les ventouses afin de les repositionner pendant le traitement.
      • Pour optimiser les résultats, privilégiez une crème connue des professionnels de santé et vendue bien souvent en pharmacie ou une huile végétale comme le calendula, ayant une propriété apaisante. N'utilisez pas des produits à effet chauffant ou augmentant la circulation sanguine puisque les ventouses produiront cet effet en faisant circuler le sang vers la surface de la zone traitée.
       
    • Image intitulée Do Cupping Step 4
      4
      Préparez les ventouses. Lavez les récipients en verre que vous avez l'intention d'utiliser avec de l'eau chaude légèrement salée. Séchez-les délicatement.
      • Les récipients en verre épais sont les plus adaptés, mais ceux en poterie, métal, plastique ou bambou, peuvent également convenir.
      • Vous devez vous procurer au moins 2 tailles de ventouses. Utilisez autant de récipients de 125 ml que de 60 ml. Préférez les ventouses à ouverture étroite plutôt que large.
      • Mélangez 125 ml de sel dans 500 ml d'eau afin de nettoyer les ventouses. Cette solution aura un effet légèrement décapant. Rincez bien les ventouses à l'eau courante, puis séchez minutieusement avec une serviette propre.

       

    • Image intitulée Do Cupping Step 5
      1
      Prenez un coton et imprégnez-le d'alcool du type alcool à 90°. Saisissez votre coton stérile à l'aide d'une longue pince à usage médical. Trempez ce coton dans un récipient contenant l'alcool jusqu'à ce qu'il soit complètement imprégné de ce liquide.[2]
      • Vous pouvez vous procurer un autre support que le coton comme du papier ou encore des herbes séchées, s'il reste inflammable.
      • Retirez l'excès d'alcool en comprimant légèrement le coton. Le coton doit rester humide, sans qu'il goutte.
       
    • Image intitulée Do Cupping Step 6
      2
      Allumez le coton en dirigeant la flamme sur la matière. Utilisez un briquet ou une bougie et allumez le coton délicatement. Stabilisez bien le coton avec votre pince.
      • Assurez-vous d'avoir bien refermé le récipient contenant l'alcool avant toute manipulation avec le feu. Une bouteille restée ouverte peut représenter un risque d'incendie réel.
      • Maintenez à distance les autres supports possibles de votre espace de travail afin de réduire tout risque de feu involontaire et de brulures.
      • Vous devez contrôler l'ensemble des étapes. Si vous ne parvenez pas à contrôler la flamme, utilisez une matière non inflammable pour stopper l'oxygène alimentant le feu. La flamme s'éteindra.
       
    • Image intitulée Do Cupping Step 7
      3
      Placez le coton enflammé dans une ventouse. Insérez le coton qui brule dans une première ventouse et laissez-le à l'intérieur 2 à 5 secondes jusqu'à ce que cette ventouse devienne chaude .[3]
      • Ne dépassez pas une certaine température. La ventouse doit être suffisamment chaude lorsque vous la prendrez à mains nues, sans que vous vous bruliez. Une ventouse trop chaude risque de provoquer des brulures pour vous, mais aussi pour la personne qui est traitée.
      • Si vous utilisez plusieurs ventouses, continuez à manipuler chaque coton avec votre pince sur tout le traitement. Posez votre pince une fois l'ensemble des ventouses placées sur les zones à traiter. Si vous n'avez qu'une ventouse, vous pouvez laisser bruler votre coton à l'intérieur. Faites cette manipulation juste avant de placer la ventouse sur la peau.
      • La flamme est alimentée grâce à l'oxygène situé dans la ventouse. Ce point est important dans le processus d'aspiration sur la peau risquant d'être trop intense si la quantité d'oxygène est élevée.
       
    • Image intitulée Do Cupping Step 8
      4
      Positionnez la ventouse rapidement. Dès que vous avez retiré le coton de la ventouse, retournez-la et placez-la sur la peau de la zone à traiter.
      • Quand la ventouse devient plus froide, l'espace recouvert par celle-ci sera aspiré. Cette aspiration va créer une succion qui maintiendra la ventouse en place. Une marque correspondant à l'ouverture de la ventouse peut également apparaitre.
      • Le principe de succion permet d'ouvrir les pores de la peau et de favoriser la circulation sanguine. Le sang qui stagnait est éloigné au profit d'un nouveau flux sanguin circulant dans la zone traitée. Ce sang entrant dans les tissus permettra à cette partie du corps de bénéficier d'oxygène améliorant l'état de santé du patient.[4]
       
    • Image intitulée Do Cupping Step 9
      5
      Répétez si nécessaire. Appliquez une ventouse dans un premier temps. Chauffez chaque ventouse avec le coton qui se consume en brulant, puis retournez-la et placez-la sur la peau. Poursuivez jusqu'à ce que toutes les ventouses soient en place.
      • Pour les parties osseuses du corps, prenez les ventouses de 60 ml .
      • Pour les zones assez importantes et charnues, utilisez plutôt les ventouses de 125 ml.
       
    • Image intitulée Do Cupping Step 10
      6
      Éteignez la flamme. Faites disparaitre la flamme en mettant le coton dans un récipient résistant au feu et refermez avec un couvercle.
      • Ainsi, vous étouffez la flamme en coupant l'afflux d'oxygène nécessaire pour maintenir en activité un feu.
      • De petites flammes peuvent encore subsister dans un récipient ouvert. Cependant, les praticiens recommandent de les éteindre complètement si vous n'en avez plus l'utilité, pour des raisons de sécurité. La flamme pourrait être suffisamment petite pour que vous puissiez l'éteindre en soufflant dessus.
       
    • Image intitulée Do Cupping Step 11
      7
      Laissez les ventouses 5 à 10 minutes. Gardez les ventouses sur la peau sans dépasser 10 minutes ou jusqu'à ce que la peau située sous la ventouse passe du rouge au violet. Retirez les ventouses à la main.
      • 10 minutes restent le temps idéal de pose des ventouses, pour la plupart des pathologies à soigner, mais 5 minutes suffisent déjà pour récolter quelques bénéfices. N'allez pas au-delà des 15 minutes.
      • Si la succion devient trop douloureuse à supporter, retirez les ventouses avant que le temps prévu soit écoulé.
        • Chez certains patients, ces marques peuvent parfois rester plus d'une semaine. Si ces marques subsistent au-delà d'une semaine ou s'aggravent, consultez un médecin.
        • Ces ecchymoses sont de précieux indicateurs dans le traitement. Des marques profondément violacées sont le signe d'une stagnation important du sang, confortant la nécessité de traiter cette zone. Cette zone sera prise avec plus d'attention et fera l'objet d'autres traitements, avec des ventouses ou en utilisant d'autres techniques.
         
      1. Image intitulée Do Cupping Step 13
        2
        Soignez les ampoules qui pourraient apparaitre. Dans de très rares cas, les ventouses peuvent occasionner des ampoules légères ou plus importantes. Soignez-les sérieusement en les perçant, les asséchant, puis en les désinfectant.
        • Désinfectez une aiguille ou épingle adaptée avec de l'alcool à 90° par exemple, puis percez l'ampoule avec la pointe de cet accessoire.[5]
        • Après avoir percé l'ampoule, pressez délicatement pour faire sortir le liquide par le trou réalisé avec l'aiguille ou l'épingle afin de l'assécher.
        • Appliquez une pommade antibiotique et un bandage stérile sur la zone.
         
      2. Image intitulée Do Cupping Step 14
        3
        Utilisez sans excès cette technique des ventouses. Les ventouses peuvent être pratiquées régulièrement, mais n'abusez pas de cette technique qui pourrait alors être néfaste pour votre santé. Ne dépassez pas 15 minutes par zone ou contentez-vous de 2 fois par jour au maximum.[6]
        • Vous pouvez répéter quotidiennement cette technique sur 10 jours. Après cette période, laissez passer un jour ou deux, puis recommencez le cycle.
         
       

      Conseils

      • Si les ventouses fonctionnent bien pour vous, pensez à acheter votre propre matériel. Il existe des coffrets composés de ventouses de différentes tailles accompagnées d'une pompe à air créant le principe de succion sans que vous ayez recours au feu.
       

      Avertissements

      • N'utilisez pas les ventouses si vous êtes enceinte ou indisposée. Si vous êtes victime de fractures, de contractures musculaires ou de métastases cancéreuses, évitez cette technique.
      • Ayez recours aux ventouses après avoir recueilli l'avis d'un professionnel. Cette technique ne fonctionne pas toujours et peut parfois aggraver une situation.
      • Une autre méthode dite à saignements peut être pratiquée. Des saignements apparaissent dans la ventouse après avoir tapoté avec une aiguille la peau sous laquelle se situe la ventouse. Cette technique doit être impérativement effectuée par un professionnel expérimenté et non à domicile.

      elements necessaires!

      • Du savon
      • De l'eau chaude
      • Du sel
      • Quelques serviettes en papier
      • Une crème à usage médical ou une huile végétale pour la peau (facultatif)
      • 1 à 6 ventouses en verre de 60 ml chacune
      • 1 à 6 ventouses en verre de 125 ml chacune
      • Du coton prédécoupé
      • De l'alcool à 90°
      • Une longue pince
      • Un récipient avec couvercle résistant au feu

       


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  • http://www.magnetisme-95.com/ventouses/

     

    Traitement par les ventouses


    Ventouse


    L’emploi des ventouses date de plus de 5 000 ans. On retrouve l’emploi des flacons de succion dans la médecine de tout peuple « primitif », ainsi que dans les civilisations les plus anciennes. Des descriptions sur l’art de l’emploi des ventouses ont été retrouvées dans les anciens traités médicaux chinois, hindous et égyptiens.

    Leur effet est resté le même ; seuls les flacons et la technique ont évolué au cours de ces nombreuses années.


    La pose des ventouses est une méthode de traitement naturelle, sûre et simple d’emploi, d’action rapide, et efficace sans les effets secondaires des médicaments.

     

    Des sites de pose ont été expérimentalement validés scientifiquement par la découverte de connexions entre la peau et les organes internes, via les voies réflexes cuti-viscérales ou viscérocutanées. Ainsi, on ne traite jamais uniquement un organe, mais toujours la personne dans son ensemble.

    La pose de ventouses est une technique thérapeutique qui renforce le pouvoir de guérison du corps plutôt que remplir l’organisme des substances chimiques que sont les médicaments. Elle n’exclue pas la capacité de l’organisme à se soigner lui-même et n’annihile pas le pouvoir de guérison naturel.

    Utilisée à bon escient, la méthode est sûre et ne comporte pas d’effets secondaires. Ses résultats sont souvent rapides et impressionnants, car le corps réagit en quelques heures à la pose de ventouses sur les endroits du corps appropriés.

    Le but de l’emploi de ventouses est de renforcer ou d’activer les potentiels d’auto-guérison du corps, quand ils n’agissent pas spontanément par eux- mêmes. Les ventouses stimulent et potentialisent les possibilités dont le corps est doté par la nature pour résister à la maladie.

    L’effet essentiel des ventouses est la régulation des fonctions corporelles perturbées, ainsi que le soulagement des douleurs et contractures, l’amélioration de la circulation sanguine et la diminution de l’inflammation.

    Utilisée avec rigueur, la pose de ventouses peut sans aucun doute être considérée comme une extension et un enrichissement de la médecine moderne.

    Schéma points gachettes


    Elle permet le traitement de nombreuses pathologies, en association ou pas avec d’autres traitements, notamment de médecine conventionnelle. Le traitement par ventouses peut en effet être associé aux autres traitements.

     

    En effet, la pose de ventouses ne se substitue en aucun cas à la médecine allopathique et il est toujours recommandé de consulter son médecin traitant pour l’établissement du diagnostic et des soins appropriés.

    Par nature, le pose de ventouses se destine plus aux maladies infectieuses et fonctionnelles.

    Si on ne peut pas soigner des altérations organiques par les ventouses, on peut au moins soulager les troubles fonctionnels occasionnés par des organes pathologiques.

    La pose de ventouses se pratique sur les enfants, les adolescents, les adultes, les femmes enceintes (à partir du 4 ème mois), les personnes âgées.


    De nombreux troubles fonctionnelles sont traités, des douleurs soulagées et la guérison de nombreuses maladies accélérée, parmi lesquels :

    1. Affections de la tête :

    • Céphalées, migraine,
    • Inflammation de l’oreille moyenne : otite, acouphènes,
    • Infection sinusienne : sinusite aiguë, sinusite chronique.

    2. Tractus respiratoire :

    • Asthme, bronchite,
    • Catarrhe bronchique : bronchite aiguë et bronchite chronique,
    • Grippe et syndromes grippaux : bronchites et pneumonies grippales, bronchopneumonies,
    • Mal de gorge : amygdalite, laryngite, pharyngite,
    • Pneumonie,
    • Pleurésie.

    3. Maladies cardiovasculaires :

    • Insuffisance coronarienne : angine de poitrine,
    • Troubles de la tension artérielle : hypotension, hypertension.

    4. Organes digestifs :

    • Gastrite,
    • Pancréatite aiguë (c’est une urgence médicale qui doit être prise en charge en milieu hospitalier), pancréatite chronique,
    • Affections hépatiques : cirrhose du foie, congestion hépatique, hépatite, stéatose,
    • Affections de la vésicule et des voies biliaires,
    • Affections intestinales : entérite aiguë, entérite chronique, diarrhée, constipation.

    5. Appareil locomoteur :

    • Affections rhumatismales :
      – Rhumatismes inflammatoires :
      o Rhumatisme articulaire aigu → souvent une hospitalisation est nécessaire,
      o Polyarthrite rhumatoïde chronique (rhumatisme articulaire),
      o Spondylarthrite ankylosante,
      – Rhumatismes dégénératifs, non inflammatoires :
      o Arthrose,
      o Spondylose et ostéochondrose,
      – Rhumatismes des tissus mous.
    • Affections de la colonne spinale :
      o Spondylite,
      o Spondylose,
      o Lumbago.

    6. Organes reproducteurs :

    • Organes reproducteurs féminins :
      o Troubles menstruels, inflammations des organes reproducteurs,
      o Troubles de la ménopause,
      o Dysfonctions sexuelles de la femme.
    • Organes reproducteurs masculins :
      o Inflammations de la prostate,
      o Dysfonctions sexuelles chez l’homme.

    7. Appareil urinaire :

    • Inflammation des reins : néphrite aiguë et chronique,
    • Infection de la vessie : cystite.

    8. Système nerveux :

    • Inflammation des nerfs (névrite), névralgie (sciatique),
    • Dystonie végétative.

    9. Affections veineuses :

    • Varices

    La périodicité des séances dépend du type de pathologie. Celui-ci doit toujours être diagnostiqué par un médecin.

    Cela peut aller d’une seule séance, à deux ou trois par semaine en début de traitement, sur 1 à 8 semaines, puis éventuellement une fois par mois ensuite pendant plusieurs mois soit pour permettre la stabilisation, soit dans le cas de maladies chroniques qui nécessitent un traitement de longue durée. En effet, la périodicité du traitement dépend de l’évolution de la maladie chez le consultant.

    Chaque être est unique et il existe autant de maladies que de patients.


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    https://www.notretemps.com/sante/medecine-douce/se-soigner-ventouses-marche-toujours,i157645

     

     

    Se soigner par les ventouses, ça marche toujours!
    Arthrose, migraine, insomnie... Remise sur le devant de la scène, la thérapie par les ventouses fait de plus en plus d’adeptes. Zoom sur une technique ancestrale améliorée et rebaptisée médecine des ventouses.

    Le champion de natation américain Michaël Phelps  et sa compatriote l’actrice Jennifer Aniston en sont fous! Ils pratiquent la "cupping therapy", la médecine des ventouses. L'éclairage de Daniel Henry, kinésithérapeute, ostéopathe, spécialiste de kiné-chinoise, acupuncteur, auteur de la médecine des ventouses (Éd. Trédaniel), enseignant et président de l’AIPMV (Association international des praticiens médecine des ventouses).

    • Qu’est ce que la médecine des ventouses?   

    Cette technique de soin millénaire dont Hippocrate se servait déjà 400 ans avant J.-C. a été réactualisée et codifiée sous le nom de médecine des ventouses. Elle s’appuie sur trois disciplines médicales: la kinésithérapie, alliée à l'ostéopathie et la médecine chinoise.

    Comment ça marche? 
    En provoquant par aspiration un afflux sanguin massif (hyperhémie), la ventouse entraîne une décompression au niveau de la zone où elle est posée. La circulation se fait mieux et la décongestion a de fait un effet antalgique. Selon sa localisation, elle va aussi stimuler des points d’acupuncture, et, couplée à une huile ou une crème (anti-inflammatoire, respiratoire), en accroître la pénétration et l’effet. 
    À chaud, à froid ou scarifiée: trois méthodes
    - La ventouse à chaud: c'est la méthode ancestrale la plus efficace et la plus utilisée. Elle consiste à faire le vide d’air à l’aide d’une flamme avant la pose du petit pot de verre.
    - La ventouse à froid: le vide d’air se fait avec un système de pompe
    - La ventouse scarifiée: on pratique une légère griffure de la peau avant de poser la ventouse à chaud ou à froid. Cette méthode est particulièrement indiquée sur les douleurs inflammatoires et articulaires aigües et les migraines

    Que soignent les ventouses?  

    La technique manuelle ne va pas guérir un organe mais soulager la douleur, soit en indication primaire, soit en complément d’un autre traitement. Les indications sont donc nombreuses. Le temps de pose des ventouses est en général de 20 min (lombalgie par exemple) mais ne doit dans certains cas ne jamais dépasser 2min. 
    Pour quelles principales indications? 
    Toutes les douleurs mécaniques articulaires comme l’arthrose, le mal de dos (lombalgie, sciatique, lumbago...); 
    les migraines (temporales, frontales, occipitales);
    les pathologies respiratoires (asthme, bronchite chronique...); 
    les problèmes digestifs (ballonnements, constipation, colopathie...); 
    les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, vertiges, insomnies...);
    les blessures sportives (entorses, tendinites...)
    Pour quels résultats? 
    Tout dépend de la pathologie, de son ancienneté et des poussées liées à la saison, mais souvent il y a une réponse positive dès la première séance qui se vérifie dans les 72h. Généralement, 1 à 3 séances, espacées de 10 jours, suffisent.

    • Peut-il y avoir des risques? 

    Dès lors que les conditions d’hygiène sont respectées et la technique maîtrisée, notamment lors de la pose de ventouses à chaud et scarifiées, pas d’effets secondaires notables à craindre. 
    Les limites
    La présence de varices constitue une localisation clairement contre-indiquée. Et en cas de traitement anticoagulant, la prudence est de mise. 
    La douleur
    Elle s’apparente à la sensation d’un pincement. Autant dire que la pose de ventouses est parfaitement supportable! Elle sera juste plus intense si le praticien l'applique sur une zone cellulitique. 
    Les marques
    Tout comme les coups de soleil, la rapidité de la disparition des suçons dépend de la réceptivité cutanée du patient. Selon les peaux, elles peuvent donc perdurer de 30 minutes... à 15 jours. 


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  • https://unevieexceptionnelle.com/prendre-soin-de-soi-avec-les-ventouses/

     

    epuis des siècles, les ventouses (petites cloches en verre) sont utilisées par la médecine traditionnelle pour aspirer la peau et soigner les lombalgies, la migraine, l’acné, la fatigue, la bronchite, les entorses ou la baisse de moral. Cette pratique est revenue sous le feu des projecteurs lors des derniers Jeux olympiques à Rio. En effet, la star américaine de la natation, Michael Phelps, arborait d’étranges cercles rouges dans le dos, ce qui suscita de nombreuses interrogations de la part du public et des journalistes. L’explication, c’est que le champion pratique la « cupping therapy », une thérapie par les ventouses, comme d’autres grands sportifs et comme certaines stars américaines (Justin Bieber, Gwyneth Paltrow, Jennifer Aniston…). Selon ces personnalités, les ventouses apportent un supplément d’énergie et affinent la silhouette. Elles étaient déjà utilisées par les civilisations romaines, grecques et égyptiennes, ainsi qu’en Afrique australe et en Amérique du Nord.

     

    Le retour au premier plan d’une technique ancestrale

     

    Les ventouses étaient utilisées en Chine en association avec l’acupuncture. Elles pouvaient être fabriquées en verre, en bambou, en bronze, en tuile ou en terre, en fonction des régions. Le traitement par ventouse était également populaire en France jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, l’apparition des antibiotiques a fait tomber en désuétude cette pratique ancestrale.

     

    De nos jours, de nombreux instituts remettent au goût du jour le traitement par ventouse sous la pression des clients qui ont le souci de leur capital santé. Ces clients sont également friands de massages traditionnels chinois, et ils demandent les ventouses en complément. Ces traitements soignent les troubles de la digestion, les douleurs, les problèmes circulatoires et certains problèmes esthétiques comme la cellulite ou les boutons.

     

    Lors d’une séance de ventouse, une prise de pouls est réalisée dans un premier temps pour déterminer si le yin et le yang sont équilibrés, et si certains organes présentent des faiblesses. Avant que les ventouses ne soient posées, le praticien effectue un massage en guise de préparation. La pose des ventouses provoque une sensation agréable de chaleur puis un tiraillement de la peau qui peut parfois s’avérer un peu douloureux. L’association du massage et des ventouses est très efficace pour traiter de nombreux maux ainsi que pour retrouver le sommeil et de la tonicité. De plus en plus de personnes se rendent dans les instituts à chaque changement de saison, pour prévenir d’éventuels problèmes physiques ou baisse de moral.

    Les avantages des soins par ventouse

     

    Les soins par ventouse remportent un vif succès actuellement, car ils sont sans effets secondaires, naturels et simples. De plus, plusieurs études scientifiques ont démontré que ces soins soulagent les bronchites, la dépression, l’anxiété, la migraine, l’hypertension, la fibromyalgie, l’arthrite, les rhumatismes, l’eczéma, le zona et l’acné. Bien que certaines études aient évoqué un effet placébo, il apparait difficile de faire semblant d’administrer des soins par ventouse. Issue de la médecine traditionnelle chinoise, cette pratique s’avère simple et utile, tout en fournissant des résultats convaincants aux yeux des spécialistes occidentaux.

     

    Les résultats étonnants des traitements par ventouse s’expliquent par différents facteurs. Dans un premier temps, le vide d’air provoqué par la ventouse crée une décompression ainsi qu’une aspiration de la peau. Par conséquent, le sang afflue, ce qui explique les marques rouges dans le dos. Ce processus provoque une vascularisation locale qui améliore la circulation sanguine, et élimine les toxines qui sont soit dirigées vers la circulation sanguine générale, soit dirigées vers l’extérieur si des ventouses scarifiées sont utilisées. Ce traitement agit aussi bien en profondeur qu’en surface, car les nerfs, les muscles, les viscères et la peau sont connectés entre eux. De plus, les ventouses agissent sur les déséquilibres qui causent des maladies comme les stagnations d’humidité, de sécheresse, de chaud et de froid.

     

    Les ventouses contre les douleurs

     

    Plus connues pour leur efficacité concernant les troubles pulmonaires (asthme, toux, bronchite…), les ventouses offrent également des bienfaits antalgiques. En effet, ce traitement soulage les dorsalgies, les hématomes, les douleurs liées aux fractures et aux tendinites, ainsi que les douleurs aux épaules. Les ventouses permettent d’obtenir des résultats spectaculaires, notamment auprès des sportifs. Quelques séances suffisent à soulager l’arthrose, les entorses, les lombalgies, les problèmes aux tendons d’Achille ou les blocages au niveau des cervicales.

     

    Les douleurs menstruelles peuvent aussi être traitées par les ventouses. Ce traitement permet de réguler de nombreux problèmes dermatologiques comme les démangeaisons, le psoriasis, l’acné et l’eczéma. Il est aussi efficace contre la fatigue et les changements d’humeur, car il réharmonise l’énergie et les organes. En effet, le dos contient des régions spécifiques qui permettent d’agir sur les émotions et le moral.

     

    Les soins par ventouse dans le sport

     

    Le grand public a découvert le lien entre les sportifs et les soins par ventouse durant les derniers Jeux olympiques, sur les torses et les dos des nageurs, dont le multimédaillé Michael Phelps. En effet, de nombreux athlètes à travers le monde sont dorénavant des pratiquants de ce type de soin qui améliore la circulation sanguine et lymphatique. Les nageurs utilisent cette technique de soin pour prévenir et soigner des problèmes de tendon ou des épicondylites, ainsi que les douleurs au niveau des genoux, en complément d’un travail musculaire. De plus en plus, dans le monde du sport de haut niveau, le traitement par ventouse trouve sa place au même titre que la cryothérapie, les massages et les étirements. Mais il faudra encore patienter pour savoir si c’est un effet de mode ou si ce succès va perdurer.

     

    Ce qu’il faut savoir sur les soins par ventouse

     

    – le temps de pose est généralement de 20 minutes

    – les ventouses peuvent être posées un peu partout sur le corps (dos, jambes, épaules, mains…)

    – la quantité de ventouses est variable (entre 1 et 10)

    – les ventouses à chaud consistent à passer une flamme dans un bocal en verre pour le vider de son air. Ces ventouses sont ensuite posées sur la peau qui se retrouve aspirée

    – pour les ventouses à froid, l’aspiration est créée manuellement ou grâce à une pompe

    – ce traitement ne provoque aucun effet secondaire, à part les marques rouges qui disparaissent au bout de quelques jours

     

    – ce traitement doit être administré par un professionnel formé à cette technique (médecin, infirmier ou kinésithérapeute)

    ventouses_chinoises 

    La ventouse est un récipient en verre et en forme de cloche destiné à soigner grâce à un effet de succion sur la peau. Pour chauffer l’air et induire un vide lors de son refroidissement, on y insère une compresse imbibée d’alcool à brûler et enflammée dans le récipient – et c’est impressionnant quand ça se passe à 2 centimètres de votre dos. La flamme s’éteint spontanément quand l’air est consommé. La ventouse est alors appliquée sur le dos de la personne à traiter, de manière à ce qu’en refroidissant, par sa contraction il produise un puissant effet de succion. Nos grands-mères l’utilisaient pour soigner des bronchites…

     

    En médecine traditionnelle chinoise, les ventouses sont appliquées à des endroits précis correspondant à des points d’acupuncture choisis en fonction du trouble à soigner, ou bien les ventouses sont mobilisées sur des zones situées le long des méridiens énergétiques. Et oui, pour la médecine chinoise, la maladie ou la douleur est un signe de blocage : cela signifie que l’énergie fondamentale ne circule plus ou mal. La ventouse chinoise rétablit la circulation du sang et, par conséquent, l’énergie.

    Peut-on se soigner avec les ventouses médicales ?

    ventousesDe nos jours, je ne pense pas que beaucoup de personnes les utilisent, à part quelques thérapeutes.

    Ma grand-mère utilisait les ventouses pour soigner mon grand-père lorsqu'il avait mal au dos ou qu'il avait attrappé une grosse toux.

    Je me souviens qu'à cette époque j'était très impressionnée. Je n'aurais jamais voulu que l'on me soigne de cette manière. Pourtant ma grand-mère m'assurait que c'était très efficace, moi je trouvais cette méthode barbare.

    Le principe :

    Les ampoules utilisées sont en verre et se présentent sous forme de petites cloches. Après avoir enflammé l'intérieur de l'ampoule elles s'appliquent rapidement sur la peau. Avec le vide d'air la flamme s'éteint rapidement. Il faut faire très vite sinon l'opération est à recommencer car c'est le vide d'air qui aspire la peau.

    Lors de l'application, le flux sanguin est activé, la peau est aspirée dans l'ampoule et devient très rouge. C'est un effet de succion. La ventouse agit en stimulant  la circulation sanguine et les tissus sous-cutanés.

    Les indications :

    • toux
    • rhumatisme
    • bronchite
    • lumbago, sciatique

    (cette liste n'est pas exhaustive)

    Aujourd'hui encore, certains thérapeutes, adeptes de la médecine chinoise appliquent une ventouse sur des points précis ou sur le long des méridiens. Cela serait paraît-il efficace pour rétablir les énergies et pour activer la circulation du sang.

    La ventouse scarifiée :

    Cette méthode est un peu différente de la pose de ventouses habituelles. Le thérapeute au moyen d'unscarificateur fait un petit trou dans la peau de quelques millimètes. Il pose alors les ventouses sur les scarifications. La ventouse sera retirées lorsqu'elle est au tiers remplie de sang.

     

    Cette méthode est proposée en cas d'hypertension artérielle


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    Le régime sans gluten peut paraître très frustrant quand on est un(e) inconditionnel(le) des pâtes ! On les prépare quand on est pressé, quand on a plus rien dans le réfrigérateur ou tout simplement pour le plaisir !

    Rassurez-vous, les industriels ont fait des progrès. On est aujourd’hui loin des premières pâtes sans gluten, exclusivement à base de riz et maïs, souvent cassantes et fades. Progressivement les fabricants ont travaillé sur d’autres ingrédients ressources afin de varier les goûts, les couleurs et les apports nutritionnels ! Aujourd’hui, on trouve dans les rayons une belle variété de produits afin de ne jamais se lasser.

    Voyons tout ce qu’il y a à connaître sur les pâtes sans gluten.

     

    Types de pâtes sans gluten

    Riz et/ou maïs

    Les pâtes sans gluten à base de riz les plus anciennes sont sans doute les nouilles chinoises. On les trouve sous forme de vermicelles ou de fines tagliatelles. Elles constituent la base de succulents plats tels que le Pad thaï ou les nouilles sautées aux légumes.

    Les premières pâtes sans gluten plus « occidentales » étaient également fabriquées à partir de riz et de maïs. Très ressemblantes aux pâtes à base de blé dur grâce à leur belle couleur dorée, ces pâtes décevaient parfois les consommateurs en raison de leur saveur fade et leur texture farineuse.

    Petit à petit, les fabricants ont amélioré leurs recettes, ajoutant des ingrédients coup de pouce comme les mono et diglycérides d’acides gras (E 471) ou de la farine de guar pour retrouver la texture des pâtes au blé. Aujourd’hui les pâtes à base de riz et de maïs possèdent une bien meilleure tenue à la cuisson et s’avèrent idéales pour les plats en sauce. On les trouve sous des formats très variés tels que les torsades, les spaghettis…

     

    Sans riz ni maïs

    Pour celles et ceux qui cherchent à éviter trop de riz ou de maïs dans leur alimentation sans gluten, on trouve aujourd’hui des pâtes totalement exemptes de ces céréales.

    C’est le cas des pâtes 100% sarrasin.

    Là encore, on trouve dans le commerce les produits asiatiques, tels que les nouilles soba japonaises, et les pâtes de forme plus occidentale comme les Tortiglioni Ma Vie Sans Gluten.  Si, en terme de texture, on ne ressent pas de différence avec les pâtes au blé, les pâtes au sarrasin possèdent la saveur typique de cette céréale qui plaît sans conteste aux amateurs de galettes bretonnes ! Elles peuvent être consommées tout simplement chaudes avec de la sauce tomate ou en salade avec de l’huile d’olive et du basilic. 

    Dans la gamme pâtes sans riz ni maïs, il existe également des produits 100% légumineuses, comme les fusilli pois vert ou lentilles corail. On les aime pour leur couleur originale qui égaye les assiettes et leur rapidité de mise en œuvre. Ces pâtes colorées se prêtent bien à la réalisation de la salades composées ou à l’accompagnement des viandes blanches et poissons.

     

    Pluricéréales

    Intermédiaires entre les deux premières catégories de pâtes sans gluten, se trouvent les pâtes fabriquées à partir de plusieurs céréales. Au riz et/ou maïs s’ajoutent le quinoa, l’amarante ou encore le sarrasin. Ces compositions variées garantissent un bon équilibre diététique. C’est le cas notamment, chez Ma Vie Sans Gluten, des spaguetti des Andes ou des mezzi rigatoni multicéréales accommodées dans cette recette sous forme de gratin de pâtes aux champignons.

     

    Valeur nutritionnelle des pâtes sans gluten

    Les pâtes sans gluten apportent autant d’énergie que les pâtes à base de blé, avec environ 350 kcal pour 100 g. Elles fournissent en particulier des glucides, notamment celles fabriquées à partir de riz et de maïs. Les pâtes à base de sarrasin ou de légumineuses contiennent en revanche plus de protéines végétales et de fibres et un Index Glycémique diminué, c’est-à-dire qu’elles élèvent moins la glycémie.

     

    Préparation des pâtes sans gluten

    Les pâtes sans gluten se cuisent comme les pâtes alimentaires de blé, dans de l'eau bouillante salée. Le temps de cuisson dépend de la forme des pâtes et de leur composition. Toutefois, la cuisson est souvent délicate. Il est conseillé de les mélanger le moins possible pendant la cuisson et de bien respecter le temps de cuisson conseillé sur l’emballage.

     

    En conclusion, rien ne sert de se priver d’un bon plat de pâtes ! A l’huile d’olive, au pesto, à la tomate, en gratin ou en salade, les pâtes sans gluten se prêtent à bien des recettes gourmandes


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