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    Lésion musculaire du quadriceps

     

    Lésion musculaire du quadriceps

    Qu’est-ce qu’une lésion musculaire du quadriceps?

    Le quadriceps (le plus gros muscle de l’organisme humain), situé à la partie antérieure de la cuisse, est constitué de quatre muscles se terminant sur un tendon commun: le droit fémoral, le vaste latéral, le vaste médial et le vaste intermédiaire (anciennement droit antérieur, vaste interne, vaste externe et crural).
    Il existe différents stades de lésions et plusieurs classifications, nous vous en proposons deux: 
    Une en fonction de la nature du traumatisme musculaire:
    -Traumatisme extrinsèque (par compression externe)
    La contusion (ou béquille): il s’agit d’un écrasement du muscle sans rupture fibreuse.
    L’attrition ou écrasement du muscle avec dilacération et hématome qui nécessite la chirurgie et un repos de plusieurs mois.
    -Traumatisme intrinsèque (le sportif s’est fait mal tout seul)
    La crampe ou contracture ou courbature: il s’agit d’une contraction involontaire, douloureuse et invincible d’un muscle ou de muscles.
    Elles sont généralement dues à une accumulation d’acide lactique et dure de quelques minutes à quelques heures.
    L’élongation: elle est due à un étirement des fibres musculaires au delà de leur propriétés élastiques 
    Le claquage ou déchirure ou rupture représente une déchirure d’un nombre de fibres musculaires plus ou moins grand voire de tout le muscle.
    Une en fonction des examens complémentaires notamment l’échographie en plusieurs stades:
    -Stade 0: atteinte réversible des fibres musculaires sans atteinte du tissu de soutien qui nécessite un repos de quelques heures.
    -Stade 1: atteinte irréversible sans atteinte du tissu de soutien qui nécessite un repos de quelques jours.
    -Stade 2: atteinte irréversible avec atteinte du tissu de soutien qui nécessite un repos de 10 à 15 jours.
    -Stade 3: atteinte d’un grand nombre de fibres musculaires avec atteinte du tissu conjonctif de soutien et hématomes qui nécessite un repos de 4 à 12 semaines.
    -Stade 4: rupture partielle ou totale d’un muscle qui nécessite un repos de 12 à 18 semaines.

    Comment apparaît une lésion musculaire du quadriceps?

    Très répandue chez les sportifs, cette blessure douloureuse peut aller jusqu’à la rupture d’un muscle et de son tendon.
    Le quadriceps (devant de la cuisse), les ischio-jambiers (en arrière de la cuisse), les adducteurs (à l’intérieur de la cuisse) et le jumeau interne (mollet) représentent 90% des accidents musculaires.
    Le quadriceps est sollicité dans la plupart des sports: football, rugby, cyclisme, course…
    Une déchirure musculaire survient:

    -Soit après un effort très important dans les sports nécessitant des sprints répétés.
    -Soit après une contraction trop violente et trop rapide.
    Le risque de déchirure musculaire est majoré par certains facteurs:
    -Des périodes d’activité physique intense trop rapprochées, avec une récupération trop courte et/ou un entraînement pas assez progressif.
    -Une insuffisance de la préparation musculaire par échauffement et étirements.
    -Une action excessive ou brutale.
    -Une fatigue musculaire importante.
    -Un manque de flexibilité ou une contracture des muscles.
    -Une alimentation (et plus particulièrement une hydratation) inadaptée.
    -Une tendinite.
    -Une blessure mal soignée, telles qu’une élongation, voire une ancienne déchirure.

    Quels sont les symptômes?

     

    -La douleur vive et aiguë (en “coup de poignard”) sur la face antérieure de la cuisse (généralement durant la course rapide ou durant des mouvements de haute vélocité), avec parfois, une sensation de claquement audible, bloquant l’effort au cours d’une activité sportive intense.
    Le muscle, comme “sidéré”, se paralyse et devient difficilement mobilisable ce qui entraîne une chute.
    La douleur devient permanente même au repos et entraîne une impotence fonctionnelle totale, c’est à dire une marche impossible sans cannes.
    -Un hématome peut aussi se former en cas de claquage et rupture musculo–tendineuse.
    -Un gonflement ou un œdème apparaît au bout de quelques heures.
    -Un relief anormal, une sorte de petite encoche dans le muscle est constaté par le médecin en palpant la zone rompue en cas de rupture musculo–tendineuse.

    FACTEURS DE RISQUES

    L’articulation du genou en elle-même est une articulation très stable dans le plan frontal, que ce soit dû à ces ligaments collatéraux, mais aussi par ses éléments intra-articulaires et par la conformation anatomique. Il est donc très difficile aujourd’hui de trouver beaucoup de facteurs de risques intrinsèques. Les seuls que l’on pourrait citer seraient : (attention ici on parle de rupture isolée du ligament collatéral médial)

    • Un antécédent de blessure
    • L’âge

     

     TRAITEMENTS & PRÉVENTION

    A/ Traitement conservateur

    Il est généralement admis que les ruptures incomplètes (grades I et II) et des lésions graves isolées (grade III) sans instabilité en valgus peuvent être traitées de manière non chirurgicale avec une rééducation fonctionnelle précoce. Les blessures du LCM de grade III ont une échelle supplémentaire pour mesurer l'étendue de l'instabilité. Celles-ci sont décrites à partir de la quantité de séparation des articulations dans le test de valgus à 30°.

    La rééducation pour cette blessure reste relativement simple et se base surtout sur un accompagnement de la cicatrisation. En effet les premiers temps consistent à limiter l’œdème, la douleur et dans certains cas les ecchymoses. Le plus important va être de conserver une trophicité musculaire et une condition physique optimale (en modifiant les exercices cardio-vasculaires possibles, utilisation de BFR, travailler d’autres aspects du sportif comme la tactique …). Il va aussi être très important de retrouver une amplitude articulaire complète le plus rapidement possible (en passif puis en actif).

    L'utilisation précoce d'une attelle de genou articulée peut également être utilisée pour prévenir toute blessure supplémentaire en valgus. La mise en charge est encouragée une fois que la douleur s'est atténuée et la rééducation avec renforcement des quadriceps et des ischio-jambiers suit.

    Dès lors que cette première phase est terminée, toute la rééducation se base sur du renforcement musculaire progressif des membres inférieurs impliquant en fin de rééducation de la pliométrie et de la réintroduction du geste sportif.

     

    B/ Traitement chirurgical

    Il existe 2 grandes familles d’opérations à savoir la réparation ou la reconstruction du ligament collatéral médial. Comme indiqué précédemment, la notion d’instabilité après une atteinte de grade III est un facteur majeur dans la prise de décision. Cependant, d’autres variables peuvent influencer la décision comme :

    • La présence d'avulsions osseuses identifiées à la radiographie.
    • Blessures du côté tibial avec coincement du ligament dans l'espace articulaire médial du genou et/ou communication avec le liquide synovial de l'articulation ou avulsions déplacées sur les tendons de la patte d’oie (lésion de type Stener).

    DIAGNOSTIC & ÉVALUATION

    A/ L’interrogatoire

     

    Le patient pourra décrire un traumatisme avec une contrainte en valgus exercée sur le genou avec un choc en latéral ou une sensation sans contact de genou qui « cède » et « saute » alors que le patient tente de changer rapidement de direction. Toute situation de jeu impliquant une torsion de genou avec rotation pourra indiquer des atteintes ligamentaires multiples.

    https://www.neuroxtrain.com/article/69899/


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    QUELLES SOLUTIONS POUR SOULAGER UNE HERNIE DISCALE ?

    La hernie discale est une affection qui touche la colonne vertébrale. Particulièrement douloureuse, elle se soigne par du repos, des antidouleurs et de la kinésithérapie qui vous permet de retrouver votre mobilité. Voici les explications qui vont vous aider à comprendre comment elle apparaît et surtout quelles sont les meilleures mesures pour soulager une hernie discale. 

    Qu’est-ce que la hernie discale?

    La hernie discale correspond à la rupture ou la fissure d’un disque intervertébral. Elle peut être liée à un vieillissement prématuré de la colonne vertébrale, notamment si vous l’avez particulièrement sollicitée, par la pratique sportive ou par votre activité professionnelle, ou si vous avez subi un choc qui l’a fragilisée.

    Le rachis est formé d’une succession de vertèbres qui sont empilées. Pour que votre colonne vertébrale puisse se mouvoir et se ployer, les disques situés entre les vertèbres jouent le rôle d’amortisseur.

    Ces disques sont constitués d’une partie cartilagineuse et d’une partie spongieuse. L’intérieur du disque est mou et gélatineux et porte le nom de nucleus pulposus. Le tour du disque est à la fois dur et flexible et est appelé annulus fibrosus.

    Lors d’une hernie discale, l’espace intervertébral diminue et le canal rachidien qui contient la moelle épinière s’étrécit. Cela a pour conséquence de réduire l’espace dédié aux racines nerveuses qui vont se retrouver comprimées, ce qui provoque une douleur inflammatoire et le mal de dos.

    Ne pas confondre hernie discale et protrusion

    La hernie discale qui correspond à une saillie importante qui comprime les racines nerveuses et la moelle épinière est souvent confondue avec la protrusion discale. Celle-ci est déclenchée par le débordement du disque entre les vertèbres qui est dû à l’affaissement de ce disque. On ne constate alors pas de compression des racines nerveuses ou de la moelle épinière.

    La protrusion discale est plus fréquente que la hernie discale. Les deux affections peuvent se produire à tous les niveaux de la colonne vertébrale. Elles sont plus fréquemment présentes dans les lombaires, mais peuvent se produire au milieu du dos, ou dans les cervicales, ce qui provoque un mal au cou très intense.

    Quels sont les symptômes de la hernie discale?

    Les conséquences d’une hernie discale sont particulièrement douloureuses. Étant donné que le disque comprime les racines nerveuses, la hernie peut déclencher une sciatique, lorsqu’il s’agit des racines de la partie lombaire de la colonne vertébrale. Dans des cas moins fréquents, lorsque les racines nerveuses sont au niveau des cervicales, vous ressentirez des douleurs dans le cou et aurez du mal à bouger la tête.

    Lorsque vous commencez à développer une hernie discale, les premiers symptômes sont les suivants:

    •  paresthésie, c’est-à-dire des sensations de fourmillements ou de picotements;
    •  dysesthésie qui se manifeste par une perturbation de la sensibilité qui peut aller jusque à l’insensibilité totale avec l’anesthésie; 
    •  douleur dans certains membres, bras ou jambes, selon le niveau auquel apparaît la hernie discale;
    •  perte de force musculaire partielle ou complète ;
    •  troubles du sphincter pour certaines hernies discales.

    La hernie discale provoque des douleurs irradiantes qui dépassent largement la zone où elle se produit. C’est pourquoi vous pouvez ressentir des douleurs articulaires dans les bras et les jambes.

    Quelles sont les causes de la hernie discale?

    L’état de santé des disques est fondamental et c’est leur affaiblissement qui est la cause de la hernie discale. Les disques font office d’amortisseurs, or, la perte d’eau, à cause du vieillissement, d’une utilisation forcenée ou d’une maladie, réduit leur hauteur, ainsi que de leur capacité à faire leur travail. Les vertèbres se trouvent alors rapprochées et peuvent s’entrechoquer, car les heurts ne sont plus absorbés par les disques.

    Vous le ressentez plus violemment si vous adoptez une posture inadaptée en ployant la colonne vertébrale ou en faisant des mouvements assez basiques comme la marche et, a fortiori, la course à pied.

    Le vieillissement naturel est en cause, tout comme le vieillissement prématuré, dû au sport ou aux efforts intensifs et répétés. Une mauvaise posture trop fréquente et des mouvements incorrects peuvent aussi causer à terme une hernie discale.

    Enfin, un choc ou un accident peut provoquer des lésions, fragiliser les disques et déclencher une hernie discale.

    Le diagnostic de la hernie discale

    Si vous ressentez des douleurs dans le dos, qui plus est irradiantes, le médecin peut craindre une hernie discale. Il examine votre colonne vertébrale et détermine l’emplacement précis des douleurs. Il vérifie ensuite la mobilité et la flexibilité de votre colonne, afin de trouver des signes qui supposent que vos racines nerveuses pourraient être affectées par une hernie discale.

    Pour confirmer le diagnostic d’une hernie fiscale, il demande un scanner ou une radio qui permet de vérifier comment sont disposées vos vertèbres et quel est l’espace qui reste disponible pour votre moelle épinière, ainsi que les racines nerveuses.

    Comment soulager une hernie discale?

    La première mesure pour soulager une hernie discale consiste à prendre du repos. Pour mettre fin à la douleur, un traitement à base d’analgésiques, d’anti inflammatoires et relaxants musculaires peut être prescrit par le médecin.

    Lorsque la douleur est insoutenable, le médecin peut injecter les médicaments antidouleur. L’intervention chirurgicale n’est pratiquée que dans des cas extrêmes.

    Soulager une hernie discale avec la kinésithérapie

    Votre médecin peut vous prescrire un traitement de kinésithérapie pour soulager une hernie discale. Généralement, une série de 10 séances suffit. Le kinésithérapeute commence la première séance en établissant un bilan pour bien définir la problématique. Il vérifie le positionnement et la mobilité du bassin et de la colonne vertébrale. Il s’assure également de l’état de la musculature superficielle et profonde du patient, ainsi que de la souplesse des muscles qui s’attachent aux vertèbres. Le kinésithérapeute peut ainsi établir sa feuille de route et déterminer un planning d’intervention personnalisé.

    La prévention de la récidive fait partie du traitement de kinésithérapie. Le praticien étudie avec son patient son mode de vie et réfléchit à des améliorations possibles dans son comportement, ses habitudes et ses postures. Cela lui permet de déterminer les causes de l’apparition de la hernie discale, ou en tout cas des facteurs aggravants, ainsi que des bonnes pratiques à adopter pour éviter toute récidive.

    Les premières séances de kinésithérapie servent à apaiser les douleurs et à retrouver de la mobilité. Au-delà des massages de kinésithérapie, le praticien peut juger utile de procéder à un drainage lymphatique, notamment si l’inflammation est importante et génère des douleurs persistantes.

    Un bon massage ne doit pas ajouter de souffrance, il n’est en aucun cas question de forcer la colonne vertébrale à effectuer des mouvements douloureux.

    Lorsque la douleur a quasiment disparu, le praticien va davantage se focaliser sur la consolidation de la mobilité. Il peut donner au patient des exercices à effectuer à la maison, afin de prolonger les bienfaits de la séance.

    Au bout de quelques séances, la hernie discale ne doit plus être douloureuse et vous devez avoir retrouvé, au moins partiellement, votre mobilité. Le praticien pratique alors des manipulations visant au renforcement de la colonne vertébrale. Il conseille généralement de nouveaux exercices pour la maison.

    Il est souvent conseillé de procéder à une visite de contrôle annuelle chez le médecin pour vérifier que la hernie ne risque pas de revenir. Si vous présentez le moindre symptôme inquiétant, il peut vous prescrire une série de séances chez le kinésithérapeute, afin d’effectuer un traitement préventif. 

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    Quand faut-il opérer une Hernie Discale et comment ?

    Le traitement d’une sciatique par hernie discale, sauf cas d’urgence, commence toujours par le repos relatif, le traitement antalgique, anti-inflammatoire et décontracturant, voire les corticoïdes. Si la douleur ne disparaît pas on peut proposer une infiltration (corticoïdes locaux) épidurale ou péri-radiculaire radio-guidée. D’autres thérapeutiques sont parfois proposées avec des résultats inconstants : acupuncture, port d’un corset, prise en charge rééducative. Une intervention neurochirurgicale vous sera proposée schématiquement dans 2 cas de figure : soit en urgence s’il existe une paralysie avérée des muscles innervés par la racine comprimée (déficit du pied ou du quadriceps), s’il existe un syndrome de la queue de cheval (déficit musculaire et troubles sphinctériens par compression majeure de plusieurs racines) ou lorsque la sciatique est qualifiée d’hyperalgique, résistante aux traitements antalgiques majeurs, comme les morphiniques ; soit lorsque la sciatique dure depuis plusieurs semaines, entrainant un handicap fonctionnel important, une gêne dans la vie quotidienne, et ce malgré toutes les thérapeutiques proposées. Le but de l’intervention est de faire disparaître la douleur sciatique. Dans la majorité des cas les douleurs lombaires persistent.

    Le principe de l’intervention est toujours le même. Sous anesthésie générale, on réalise une incision cutanée en regard de l’espace discal intéressé, le plus souvent après un contrôle radioscopique, et l’on aborde l’espace interlamaire ou se trouve le ligament jaune (ligament tendu entre deux lames). Ce ligament est ensuite incisé, puis réséqué. On se retrouve ainsi dans le canal vertébral. Le chirurgien repère ensuite la racine comprimée par la hernie discale. Celle-ci sera retirée à l’aide d’une pince à disque (photo opératoire). Parfois le disque sera cureté, notamment si le ligament a été largement ouvert par l’extériorisation de la hernie, et ce pour éviter que des fragments discaux ressortent prématurément. Le chirurgien vérifie la parfaite liberté de la racine, l’absence de saignement, puis après avoir lavé l’espace opératoire avec du sérum physiologique, il referme l’abord chirurgical plan par plan.

    En fonction de l’habitude de chacun il existe des variantes techniques. L’installation du patient peut être différente : position ventrale sur cadre, position génu-pectorale ou décubitus latéral. L’anesthésie est parfois loco-régionale (anesthésie péri-durale). Certains utilisent le microscope opératoire ou des lunettes grossissantes. Les écarteurs peuvent être des lames ou des tubes. D’autres utilisent une caméra. Parfois, s’il existe une arthrose importante, le chirurgien peut ouvrir le canal rachidien de façon plus importante pour libérer la racine d’une contrainte osseuse associée. Le but de l’intervention est de parfaitement libérer la racine, avec une voie d’abord la plus minime possible. 

    Quels sont les risques de l’opération ?

    Comme toutes interventions chirurgicales, une opération pour hernie discale comporte des risques, et même des risques vitaux. Néanmoins, ces risques sont faibles, estimés à 1% environ. Ils peuvent être liés à l’anesthésie (cf consultation d’anesthésie) à l’intervention, ou à la pathologie discale elle-même. Ils peuvent être post opératoires immédiat ou secondaire, d’ordre neurologique, vasculaire ou infectieux. Enfin ils peuvent être d’ordre général.

    Lors de la dissection la dure mère, entourant le tissu nerveux, peut être ouverte. On assiste alors à un écoulement de liquide céphalorachidien (LCR) et parfois une extériorisation des radicelles. Cette brèche sera réparée, le plus souvent en utilisant un petit fragment graisseux prélevé localement, collé à l’aide d’une colle biologique. Les conséquences peuvent être l’existence de céphalées après l’intervention et/ou plus rarement la survenue d’un déficit sensitif ou moteur dans le territoire dépendant de la racine. Quelque fois la fuite de LCR, malgré la réparation, persiste, obligeant alors à une reprise chirurgicale pour éviter une infection.

    De façon exceptionnelle, lors du curetage du disque, la pince à disque peut aller trop loin en avant et créer une plaie veineuse ou artérielle des gros vaisseaux situés en avant du rachis. Le risque est alors la survenue d’une hémorragie interne, avec chute de la tension artérielle et arrêt cardiaque. Sitôt le diagnostic fait, le plus souvent au décours de l’intervention, la réparation du vaisseau doit être réalisée en urgence soit par des techniques endo-vasculaires soit par un abord chirurgical direct.

    Une autre complication peut survenir dans les heures qui suivent l’intervention : la constitution d’un hématome dans le foyer opératoire. Ce saignement provient le plus souvent de veines situées dans le canal rachidien. Le patient ressent alors quelques heures après l’opération de violentes douleurs dans le dos et la jambe, et peut présenter une paralysie partielle. Il faut le plus souvent ré intervenir en urgence.

    Dans les jours qui suivent l’intervention, le patient peut ressentir de grandes douleurs dans la jambe, à type de sciatique, alors qu’il avait bien été soulagé par la chirurgie, notamment en cas de sciatique hyperalgique préopératoire. Il s’agit de douleurs d’origine inflammatoire, avec œdème de la racine, qui vont disparaître avec un traitement antalgique et anti-inflammatoire.

    Plus à distance le patient peut présenter une infection soit locale, sous cutanée, banale et qui va guérir avec un simple traitement local, soit plus profonde, dans l’espace discal opéré, infection appelée spondylodiscite, heureusement rares. Le diagnostic nécessite la réalisation de prises de sang et d’une IRM, puis d’une ponction du disque, sous contrôle radiologique, pour retrouver le germe. Le traitement est long, associant repos et antibiothérapie prolongée.

    Le patient peut présenter, après une période d’intervalle libre, quelques jours, mois ou années, la réapparition d’une douleur sciatique, liée à une récidive de hernie discale. Elle peut être précoce si elle survient dans les jours qui suivent la chirurgie, justifiant le plus souvent une ré intervention. Elles sont le plus souvent tardives et surviennent dans 10 à 15 % des cas.

    Un certain nombre de patient, enfin, va présenter des douleurs chroniques, comparées à des sensations de brûlures, de chaud et de froid, le réveillant la nuit. Il s’agit de douleurs neuropathiques, liées à la souffrance du tissu nerveux et qui vont nécessiter une prise en charge spécifique.

    Comme pour toutes interventions, il existe des complications d’ordre général. Le patient peut décompenser des maladies préexistantes rénales, cardiaques ou respiratoires par exemple. Il peut faire une infection urinaire s’il a été sondé, ou présenter une veinite (inflammation d’une veine) sur un cathéter de perfusion. Le fait d’être alité, même peu de temps, est un facteur de risque de survenue de phlébites avec son risque d’embolie pulmonaire pouvant être mortelle. Raison pour laquelle, pendant les quelques jours qui suivent l’intervention, un traitement anti thrombotique est mis en route.

    Toutes ces complications ne doivent cependant pas faire oublier qu’elles sont heureusement rares, et que les résultats de cette chirurgie sont bons à très bons, concernant la sciatique, dans 70 à 92% des cas selon les études publiées dans la littérature.

    Attention :
 Cette fiche a été conçue par la Société Française de Neuro Chirurgie et modifiée par les docteurs DHENIN et VASSAL pour vous aider à comprendre le problème dont vous êtes atteint et la chirurgie qui vous a été proposée. Elle ne remplace pas les explications que doit vous apporter votre chirurgien. N’hésitez pas à lui poser les questions que vous vous posez avant votre intervention.

     

    inemedical.fr/fr/dossiers/tous-les-dossiers/quelles-solutions-soulager-hernie-discale?psafe_param=1&gclid=EAIaIQobChMIrp-RyZrD_QIVxo9oCR1PvQraEAMYAiAAEgK5iPD_BwE

    http://www.orthosudmontpellier.com/les-pathologies/colonne-vertebrale/chirurgie-d-une-hernie-discale-lombaire.html


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    Dispositifs médicaux visibles sur un abdomen sans préparation

     recherches personnelles qui peuvent vous aider  aussi 

    Prothèse biliaire

    La bile est sécrétée par les cellules hépatiques et est déversée dans le duodénum. Tout perturbation de l'écoulement de la bile entraîne à la fois une accumulation de pigments toxiques dans le corps et une une perturbation de la digestion.

    Une tumeur de la tête du pancréas ou des voies biliaires peut bloquer l'écoulement de la bile dans le duodénum. L'insertion d'une prothèse dans le cholédoque va maintenir le canal biliaire ouvert et permettre à la bile de s'écouler dans l'intestin. La pose de la prothèse biliaire est réalisée sous contrôle endoscopique (gastro-duodénoscopie).

    Prothèse aortique

    La prothèse aortique est utilisée pour renforcer la paroi de l'aorte et a pour but d'empêcher une rupture de la paroi aortique. Les prothèses aortiques sont donc employées dans le traitement des anévrismes ou des dissections de l'aorte. Les stents aortiques sont également utilisées en couverture lorsque des "plaques" peuvent se détacher de la paroi de l'aorte et aller obstruer les artères des membres inférieurs.

    Les prothèses aortiques sont introduites par l'artère fémorale grâce à une petite incision au pli de l’aine et déployée dans l’aorte (d'où la notion d'endoprothèse - voie endovasculaire: par l'intérieur d'un vaisseau, sans "opération"). La pose des prothèses aortiques est réalisée sous contrôle radiologique.

    Prothèse colique

    Une tumeur du côlon peut empêcher totalement le passage des selles. La mise en place d'une prothèse peut permettre de maintenir une ouverture de la lumière intestinale et rétablir le passage des matières fécales.

    La pose des prothèses coliques est réalisée sous contrôle endoscopique et radiologique.

    Sonde JJ

    La sonde JJ est un tube souple et fin mis dans l'uretère qui relie le rein à la vessie. Chaque extrémité de la sonde forme une boucle (d’où le nom de sonde double J). Cette boucle permet à la sonde de rester en place entre le rein et la vessie. La boucle supérieure se trouve dans le système pyélocaliciel du rein, la boucle inférieure dans la vessie.

    Les sondes JJ ont pour but de favoriser l'écoulement de l'urine depuis le rein vers la vessie.

    Elles sont utilisées le plus souvent lorsque des blocages à l'écoulement de l'urine peuvent se produre:
    • traitement des calculs rènaux ou uretèraux
    • intervention chirurgicale sur le rein ou l’uretère (ablation d’une tumeur par exemple)
    • sténose de l'uretère (compression de l’uretère par de la fibrose, une tumeur).

    dispositif intra-utérin (Stérilet)

    Le dispositif intra-utérin (DIU) - ou stérilet - est un contraceptif, généralement en forme de T, inséré dans l'utérus.

    Clips tubaires

    Les clips tubaires sont de petites agrafes qui obstruent les trompes. La mise en place de ces clips s'effectue par laparoscopie sous anesthésie générale.

    Dispositifs contraceptifs intra-tubaires (Essure)

    Ces implants sont installé dans la trompe par voie vaginale (hystérescopie). Les implants vont entraîner une prolifération tissulaire dans la trompe durant les premiers trois mois et créer une obstruction complète.

    Pessaire

    Le pessaire est une prothèse en forme d'anneau en silicone introduite dans le vagin afin de soutenir l'utérus.

    Etat après cholécystectomie

    La présence de clips chirurgicaux en projection de la loge vésiculaire témoigne bien souvent d'un état après cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire). Une aérobilie (air dans les voies biliaires) peut être le reflet d'une anostomose bilio-digestive.

     

     https://www.info-radiologie.ch/dispositifs-medicaux-asp.php

     


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  • A un taux bas de magnésium, le corps inocule ces 19 alertes

     

     

    A un taux bas de magnésium, le corps inocule ces 19 alertes

    L’organisme fonctionne grâce à plusieurs paramètres. L’alimentation fait partie du générateur qui active la locomotion, ce qui implique qu’il faut sélectionner les meilleures ressources nutritives. Un mode de nutrition modéré doit être privilégié à cet effet. Le magnésium est classé dans les minéraux indispensables à la capitale santé. Cet oligo-élément incite les muscles à contracter à bien et tonifie la structure osseuse. Comment savoir que le corps a besoin de plus de magnésium ? Cet article détaille les signes d’un manque en magnésium ainsi que les mesures à prendre.

    Le mécanisme corporel est préservé grâce aux approvisionnements en substances vitales. Afin de dévier les insuffisances, i faut s’assurer de réaliser une quotité adéquate.

    Le rôle du magnésium sur l’organisme

    Il est recommandé de consommer du magnésium. Pourquoi ? Prenez connaissance de la place du magnésium sur le bon fonctionnement du corps. Classé dans l’oligo-élément, le magnésium préserve la capitale santé. Pour un bon mécanisme, cette substance nécessite d’être en aplomb avec le potassium, le calcium et le sodium. La santé des os repose sur la quantité de magnésium, puisque la moitié qu’on ingurgite se loge dans les os et les dents et le reste intègre les muscles et les organes comme le foie.

    L’aspect cellulaire dépend capitalement du magnésium. Aussi, la santé du cœur en dépend puisqu’il contribue à inoculer les signes nerveux qui détendent les muscles après avoir contracté. D’ailleurs, il assure la stabilité du taux de glycémie ainsi que la pression artérielle. Non seulement, il assure les processus métaboliques, notamment la transformation de matière lipide mais il contribue à éliminer l’aura migraineuse, les maux liés à la période menstruelle et les symptômes relatifs.

    Il serait judicieux de comprendre ses fonctionnalités afin de solliciter à bon escient de plus de magnésium dans les repas.

    Comment se présente l’insuffisance en magnésium ?

     

    Le corps inocule ses alertes afin d’immuniser le corps des attaques à risques et qui défavorisent la santé. Le corps extériorise les indications suivantes lorsqu’il est à sec en termes de magnésium.

    Des grelotements
    Des spasmes des muscles
    Une aura dépressive
    La cadence cardiaque se déséquilibre
    L’ostéoporose
    Des nausées
    Un vomissement
    De la fatigue sans raison apparent
    Un trouble asthmatique
    Un amollissement des muscles
    Un assoupissement
    Une hypertension artérielle
    Des migraines chroniques
    Un manque d’appétence
    L’hypocalcémie
    Des torpeurs et des grouillements
    L’hypokaliémie
    Des troubles spasmodiques
    Des sauts d’humeur

    Les symptômes sont nombreux, ainsi il faut prêter attention à chaque signe afin de prendre les mesures nécessaires à temps. Sollicitez l’avis d’un médecin lorsque vous apercevez un de ses signes ou quelques-uns.

    Comment pallier au manque de magnésium ?

     

    Il est essentiel de consommer des aliments riches en magnésium afin de contrôler l’apport suffisant. Découvrez les standards relatifs à a quantité de magnésium en fonction de votre masse corporelle.

    120 mg par jour pour un enfant de 20 kg
    360 mg au quotidien pour une femme de 60 kg
    420 mg par jour pour un homme de 70 kg

    D’innombrables aliments nous procurent les apports nécessaires en magnésium. Ainsi, les experts préconisent d’inviter ces aliments à nos plats du quotidien pour être loin d’une carence en magnésium. Focus sur ces aliments :

    Du pain de seigle
    De graines comme le sésame, ou bien de tournesol
    Du riz complet
    Des épinards
    De la banane
    Des pruneaux
    Les lentilles
    Les noix
    Du chocolat noir
    De la figue sèche
    Des amandes.

    A un taux bas de magnésium, le corps inocule ces 19 alertes

     

     

     

     

     

    https://www.tglaowu.com/a-un-taux-bas-de-magnesium-le-corps-inocule-ces-19-alertes/?fbclid=IwAR1Qj2nDqmeZT7hsciA8Gw5rqhnptMzaikSTxYcs9gaq8RzqlZUuGC9lTZE

     


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