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    HASHIMOTO

    L'effet yoyo passage de l'hypo à l'hyper avec Hashimoto

    Thyrotoxicose et hashitoxicose avec Hashimoto

    Le schéma de la thyroïdite d'Hashimoto peut prendre un cours tout autre, en particulier dans les phases initiales de la maladie.

    La thyroïde, qui se trouve dans un processus de défaillance auto-immune, peut en fait avoir un sursaut de "retour à la vie" et devenir temporairement hyperactive, rendant le sujet hyperthyroïdien.

    Cet état est influencé par la rapidité d'installation de la maladie et la sévérité de l'aspect clinique de l'hypothyroïdie.

    Cela survient lorsque le processus auto-immun détruit les follicules thyroïdiens au point de les conduire à la rupture .

    Les hormones thyroïdiennes contenues dans ces follicules vont se répandre dans le sang.

    Cette fuite peut être si abondante que les tissus du patient seront exposés à trop d'hormones thyroïdiennes, causant une thyrotoxicose, caractéristique d'une hyperstimulation, avec des symptômes d'hyperthyroïdie.

    Heureusement, dans la plupart des cas, cette fuite est limitée dans le temps, et c'est pourquoi cette thyrotoxicose sera transitoire.

    Parfois se sont les symptômes d'hyperthyroïdie qui seront les premiers à amener le patient à consulter, à savoir: anxiété, insomnie, fatigue, palpitations, tachycardie (pouls rapide), impatience des mains ou des pieds, tremblements, faiblesse musculaire, perte de poids malgré un appétit accru, diarrhée, intolérance à la chaleur, sueurs excessives, peau chaude et moite, pression artérielle haute.

    Une symptomatologie tout à l'opposé de l'hypothyroïdie.

    On notera un élargissement de la glande thyroïde, une sensation de serrement dans le cou ou dans la gorge, avec une difficulté à avaler ou à respirer selon le volume de la thyroïde.

    La TSH sera basse, les hormones T4 et T3 libres seront élevées, caractérisant l'hyperthyroïdie.

    Le problème est que la patiente ne souffre pas de la maladie de Basedow, son hyperthyroïdie n'est qu'une thyrotoxicose temporaire, elle deviendra finalement hypothyroïdienne.

    Si les patientes avec une thyroïdite d'Hashimoto peuvent ne subir qu'une seule phase de thyrotoxicose, elles peuvent évoluer en oscillant entre des phases d'hypothyroïdie et d'hyperthyroïdie, c'est ce qui est appelé hashitoxicose.

    Hashitoxicose

    Ce cercle vicieux entre hypothyroïdie et hyperthyroïdie n'est pas une situation habituelle.

    Le passage de l'une à l'autre ("yoyo") peut être très rapide, au pire plusieurs fois par jour, ou, par exemple, tous les 4 ou 5 jours ou davantage.

    Parfois c'est la phase d'hyperthyroïdie qui dure plus longtemps que celle d'hypothyroïdie, ou inversement.

    Ainsi, par exemple, les périodes d'anxiété, de diarrhée, de perte de poids, de sueurs, d'élévation de la pression artérielle, de palpitations et de tachycardie, avec une augmentation de la température corporelle, vont être suivies de périodes de dépression, de constipation, de gain de poids, de sensation de froid, de pression artérielle et d'un pouls normal ou bas, avec une température corporelle plus réduite.

    La glande thyroïde va également voir son aspect osciller: à une thyroïde élargie, ferme au toucher et douloureuse, va succéder une thyroïde plus petite qu'elle n'était et non douloureuse, la déglutition et la respiration reprenant un cours normal, si elles avaient été troublées.

    Avant qu'un nouveau cycle d'hyperthyroïdie ne débute.

    La phase d'hyperthyroïdie de la thyroïdite d'Hashimoto mime techniquement la maladie de Basedow.

    La différence tient au fait que si l'Hashimoto fluctue entre hypo et hyper, la maladie de Basedow est strictement une hyperthyroïdie.

     


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    Des chercheurs ont réussi à faire repousser un nerf avec des polymères et des protéines

     

    C'est un nouvel espoir pour les personnes dont un nerf a été abîmé ou sectionné. Les lésions des nerfs périphériques (ceux situés à l'extérieur du cerveau et de la moelle épinière) peuvent entraîner des troubles moteurs, comme la paralysie, des troubles sensitifs (des douleurs) ou encore des troubles neurovégétatifs. Pour le moment, difficile d'espérer réparer ces lésions. Les nerfs périphériques peuvent repousser d'eux-mêmes mais seulement jusqu'à 0,8 millimètres environ. Si la partie endommagée est plus longue que cela, le nerf ne pourra pas se régénérer assez jusqu'à atteindre sa cible dans le muscle. Très souvent, le nerf, désorienté, finit par former une sorte de nœud douloureux appelé "neurôme"

     

    Le traitement le plus courant pour les segments de nerfs long consiste à retirer un nerf très fin de l'arrière de la jambe, ce qui entraîne une sensation d'engourdissement dans la jambe avec parfois d'autres complications. Ce nerf est ensuite découpé en plusieurs morceaux, qui sont empaquetés ensemble (un peu comme des fagots) puis cousus au bout du nerf endommagé, souvent situé dans le bras. Mais l'opération ne fonctionne pas toujours et le patient ne peut espérer retrouver ses fonctions motrices que dans 40 à 60% des cas. Il faut imaginer une branche coupée, à laquelle on essayerait de greffer plusieurs petites brindilles empaquetées ensemble.

    Une protéine régénératrice

    Une équipe scientifique de l'Université de Pittsburgh aux Etats-Unis a tenté de trouver une façon de faire repousser le nerf de lui-même, sur une longueur plus importante que 0,8 centimètres. Pour cela, les scientifiques ont imaginé un guide. Il se présente sous la forme d'un tube fabriqué en polymères, une catégorie de grosses molécules qui peuvent s'agréger ensemble. Le même type de matériau est utilisé pour les sutures solubles en médecine.

     

    Des chercheurs ont réussi à faire repousser un nerf avec des polymères et des protéines

     

     

    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/des-chercheurs-ont-reussi-a-faire-repousser-un-nerf-avec-des-polymeres-et-des-proteines_140641?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2yY4NIOzjlYmLAOVlzYjgPfLTwf7oHlDo41XeN11_exJDWbwhNjGGJylQ#Echobox=1579723734

     

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