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    Un examen au scanner d’une statue chinoise a révélé cette surprenante présence. Il pourrait s’agir des restes de Liuquan, un célèbre maître bouddhiste.

    Un secret bien gardé ! L'autopsie d'une statue bouddhique du XIe –XIIe siècle pratiquée dans un hôpital de Rotterdam (Pays-Bas) a révélé sous les ors de la laque, l'extraordinaire présence des restes humains d'un moine ! Ces analyses, effectuées en septembre 2014 au centre médical de Meander à Amersfoort, ont été réalisées sous la direction d'Erik Bruijn, un spécialiste de culture et d'art bouddhique néerlandais. Il pourrait s'agir, selon le chercheur invité par le musée de Rotterdam dans le cadre de ces investigations, de a momie d'un célèbre maître bouddhiste chinois appelé Liuquan. En plus de l'exploration au CT-Scan (examen utilisant des rayons X pour visualiser les structures internes d'un corps ou d'un objet), des prélèvements d'échantillons d'os ont été effectués sur lamomie millénaire à l'aide d'un endoscope pour des tests ADN, a rapporté le Netherlands Times dans un article daté du 20 décembre.
     


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    Qui n’a pas déjà vu une arborer une porte d’entrée ou un porte-clé ? Ce symbole de protection universel est répandu partout dans le monde. Composé d’une main ouverte parfois agrémentée d’un œil, ce joli talisman est utilisé pour se prémunir du mauvais sort. Originaire de plusieurs cultures, c’est une belle décoration à ajouter chez soi pour attirer la bonne fortune. La main de Fatma, aussi appelée khamsa, khomsa ou main de Fatima, est un symbole utilisé en majorité en Afrique du Nord pour se protéger contre le mauvais œil. Le terme « khamsa » veut dire « cinq » en arabe et en hébreu, en référence aux cinq doigts de la main. Son symbole est très présent dans les coutumes et croyances berbères, où elle fait office de protection et de porte-bonheur. On la trouve souvent sur les portes des maisons ou dans les voitures, bref à tout endroit où son effet pourrait aider la personne la possédant.
    À la croisée des traditions juives, musulmanes et d’ailleurs, la main de Fatma est le symbole universel de la protection et de la bienveillance. Elle est souvent de couleur bleu turquoise, pour symboliser le rejet des forces mauvaises. Les doigts de la main peuvent pointer vers le haut ou le bas, selon les préférences décoratives, sans conséquence sur l’efficacité du talisman. Présente dans plusieurs cultures, elle est devenue récemment un symbole de paix au Moyen-Orient entre musulmans et juifs.

     

    La main de Fatma dans l'Islam

    Dans le cadre de l’Islam, la main de Fatma représente le chiffre 5, très symbolique dans cette religion. Ce chiffre est associé aux cinq sens, aux cinq piliers de l’Islam ainsi qu’aux cinq prières journalières. La main de Fatma présente parfois un œil au centre de la paume, qui est censé protéger contre le mauvais œil. Même si l’Islam n’approuve pas la superstition et le symbolisme, la main de Fatma reste une pratique parareligieuse relativement courante. On la trouve très souvent en décoration ou en bijoux dans les pays d’Afrique du Nord.

    La main de Myriam dans le judaïsme

    Chez les juifs, la main de Fatma est appelée main de Myriam, en référence à la sœur de Moïse et d’Aaron. Elle peut également être vue comme une référence à la légende des dix plaies d’Égypte, où les maisons des juifs ont été marquées par la main pour les protéger. On y ajoute parfois des décorations de poissons, symboles de chance dans le judaïsme. Elle est parfois également inscrite de prières juives. Là aussi, la main de Myriam est liée au texte sacré puisqu’elle est mise en parallèle avec les cinq livres de la Torah.

     

    Ce qu’il faut retenir, c’est que la main de Fatma est un signe universel de protection. À la croisée des cultures juives et musulmanes

    main de Fatmamain de Fatma

     

     

     


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    Maître, comment puis-je affronter l'isolement ?

    Nettoie ta maison. À fond. Dans tous les coins.
    Même ceux que tu n'as jamais eu envie, le courage et la patience de jouer.
    Faites en sorte que votre maison soit brillante et soignée. Enlève la poussière, les toiles d'araignées, les impuretés. Même les plus cachés.
    Ta maison te représente toi-même : si tu prends soin d'elle, tu prends soin de toi aussi.

    - Maître mais le temps est long.
    Après avoir pris soin de moi à travers ma maison comment puis-je vivre l'isolement ?

    - Répare ce qui peut être réparé et élimine ce dont tu n'as plus besoin.
    Consacrez-vous à la remise, brodez les arraches de votre pantalon, coudez bien les bords défilés de vos robes, restaurez un meuble, répare tout ce qui vaut la peine de réparer.
    Les autres, jetez-le. Avec gratitude.
    Et avec conscience que son cycle est terminé.
    Réparer et supprimer hors de vous permet de réparer ou de supprimer ce qu'il y a en vous.

    - Maître et ensuite quoi ?
    Que puis-je faire tout le temps seul ?

    - Semis.
    Même une graine dans un vase.
    Prenez soin d'une plante, arrosez-la tous les jours, parlez-leur, donnez-lui un nom, enlève les feuilles sèches et les mauvaises herbes qui peuvent l'étouffer et lui voler de l'énergie vitale précieuse.
    C ' est une façon de prendre soin de vos graines intérieures, vos désirs, vos intentions, vos idéaux.

    - Maître et si le vide vient me rendre visite ?... Si la peur de la maladie et de la mort arrivent ?

    - Parle-leur.
    Préparez la table pour eux aussi, réservez une place pour chacune de vos peurs.
    Invitez-les à dîner avec vous. Et demande-leur pourquoi ils sont venus de si loin chez toi. Quel message ils veulent t'apporter.
    Qu ' est-ce qu'ils veulent communiquer.

    Maître, je ne pense pas pouvoir faire ça...

    - L 'isolement est ton problème, mais la peur de faire face à tes dragons intérieurs ceux que tu as toujours voulu éloigner de toi. Tu ne peux pas fuir maintenant.
    Regarde-les dans les yeux, écoute-les et tu découvriras qu'ils t'ont mis contre le mur.
    Ils t'ont isolé pour pouvoir te parler.
    Comme les graines qui ne peuvent jaillir que si elles sont seules.

    De Zen Toyo

    Maître, comment puis-je affronter l'isolement ?


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    Nous avons tous des mémoires qui ont formé aussi bien l’être que nous sommes aujourd’hui, que l’être qu’est notre âme. Cette méditation guidée a été conçue en collaboration avec ma femme, Séverine Barbier Lancereau, Praticienne en hypnose spirituelle. Nous avons conçu cette méditation de sorte que vous puissiez, dès aujourd'hui, travailler sur les mémoires qui sont pour vous aujourd’hui limitantes ou bloquantes. Ces mémoires se sont inscrites en vous suite à des événements traumatiques que vous avez vécus dans cette vie ou dans d’autres vies. Certaines mémoires peuvent également provenir de vos ancêtres (il est alors question de mémoires transgénérationnelles) ou de mémoires collectives (épidémie, guerre, etc.) Ces événements traumatiques génèrent parfois des symptômes ou des sensations de blocages dans votre vie présente. Comme il n’est pas toujours aisé de déterminer à quel niveau se situe cette mémoire bloquante ou limitante, je vais vous guider dans chacun de ces plans, afin de les passer en revue et de libérer ce qui peut l’être… ----- Maintenant, je vais vous inviter à écouter attentivement les informations et conseils qui vont suivre car ce sont des facteurs clés de succès pour que cette séance soit réussie : Les informations que vous allez recevoir peuvent venir à vous de différentes façons : certaines personnes vont voir les choses, d’autres les entendre, d’autres les ressentir et d’autres encore auront comme des idées qui émergent spontanément. Alors, si vous ne « voyez rien », concentrez-vous sur les autres modalités de perception et posez-vous cette question « Quelle est ma première impression ? ». Laissez émerger les premières informations qui vous viennent à l’esprit. La première impression est la bonne ! Ces ressentis, ces informations, vont vous servir de base de travail pour retirer la mémoire limitante ou bloquante qui s’y rattache. Ne cherchez chez pas à travaille sur plusieurs mémoires simultanément. Je vous invite plutôt à refaire cette méditation autant de fois que vous en ressentirez le besoin. ----- Voici maintenant quelques conseils pour profiter pleinement de cette séance : - Choisissez une pièce calme avec une porte que vous pouvez fermer durant cette session pour ne pas être dérangé ; - Vous devez vous allonger ou vous asseoir de manière à pouvoir complètement relaxer tout votre corps (lit, fauteuil inclinable…) ; - Ajustez la température de la pièce afin qu’elle soit confortable pour vous (vous pouvez prévoir une légère couverture) ; - Tamisez l’éclairage dans la pièce ; - Assurez-vous que tous vos téléphones, tablettes, etc. soient éteints ou en mode silencieux ; - Assurez-vous que votre ordinateur ou votre téléphone de ne se mette pas en mode « veille » quand il n’est plus actif pendant un certain temps.

     

     

     

     

    https://www.youtube.com/watch?v=XJqSBiyLJRY&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1lK20xK9xL8Eampefjwb8T59d7EgGuiKTxQkP58V9wF7BBYaO3PYgMlcs


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    Méditation et prière semblent être des pratiques plutôt passives, alors qu’en fait elle activent fortement certaines zones cérébrales. Avec de l’entraînement, ces pratiques sont même capables de créer de nouvelles connexions entre les neurones.

    Prendre le temps de s’arrêter. Se connecter avec soi-même, le moment présent ou un être supérieur… Les pratiques spirituelles semblent être aussi anciennes que l’être humain lui-même. Mais ce n’est que depuis les années septante qu’elles commencent à intéresser véritablement les neuroscientifiques. Il est désormais prouvé que des activités comme la méditation ou la prière ont des effets directs sur notre cerveau. Pratiquées à haute dose, elles sont même capables de transformer la structure cérébrale.

    La plupart du temps, la prière se construit au travers d’un dialogue. Lorsqu’une personne prie, elle entre en relation avec Dieu et fait donc intervenir le langage. Cette particularité se reflète sur l’activité cérébrale. Jacques Besson, professeur honoraire à l’Université de Lausanne, a beaucoup étudié ces mécanismes. Il est l’un des très rares spécialistes au monde en neurothéologie, une science émergente qui s’intéresse au fonctionnement du cerveau lié à des expériences qualifiées de «religieuses».  A l’aide de l’imagerie médicale, lui et ses confrères ont ainsi pu observer que «lorsqu’un sujet est en prière, les régions de son cerveau liées à l’orientation spatiale ont tendance à être inhibées. En revanche, grâce au langage, plusieurs autres régions cérébrales, en particulier celles liées au relationnel, sont fortement mobilisées».

    Et ce n’est pas tout. Des scientifiques de l’Université de l’Utah aux États-Unis ont montré dans une étude publiée dans la revue Social Neuroscience que les sentiments religieux activent le circuit cérébral de la récompense. Les chercheurs ont recruté treize membres de la communauté des Mormons. En observant leur cerveau par IRM, ils ont pu mettre en avant leur plaisir de croire. Les circuits cérébraux activés par la prière sont les mêmes que ceux stimulés par la musique, le sexe ou la nourriture. «Lorsqu’une personne prie intensément, son cerveau peut sécréter des endorphines», confirme le Pr Besson. Des propriétés utilisables en médecine, notamment pour combattre une addiction. Les alcooliques anonymes, par exemple, ont recours à une prière de sérénité en fin de réunion. «Cela permet d’accepter ce qui ne peut pas être changé, se donner le courage de changer ce qui peut l’être et acquérir la sagesse de faire la différence entre les deux», détaille le spécialiste.

    Les moines bouddhistes sous la loupe

    Prière et méditation ne doivent pas être confondues. Si ces deux activités s’inscrivent dans un contexte spirituel, elles sont très différentes l’une de l’autre et mobilisent différentes régions cérébrales. La méditation est une activité unitive. En clair, le sujet qui la pratique se sent faire partie de l’univers, expérimente l’instant présent et un dépassement de soi. Nul besoin d’être religieux: elle peut être pratiquée de manière tout à fait laïque ou profane.

    Le développement de l’imagerie médicale a permis aux scientifiques de s’intéresser en profondeur aux fonctionnements cérébraux des sujets en méditation. Des données ont été relevées grâce à des moines bouddhistes, particulièrement entraînés à l’exercice méditatif. En les soumettant à des IRM, des scientifiques ont découvert que certaines zones de leur cerveau s’activaient de manière plus intense que chez les personnes lambda. Mais ce n’est pas tout. «Au cours de la vie, nous perdons tous un certain nombre de neurones, explique le Pr Guido Bondolfi, spécialiste en psychiatre et mindfulness à l’Université de Genève. Pourtant, dans certaines zones du cerveau des moines ayant participé à l’étude, la réduction du nombre de neurones était moindre que chez les individus "normaux"». Preuve que la méditation, pratiquée plusieurs heures par jour pendant de nombreuses années, peut même aboutir à une modification visible de la structure cérébrale.

    Une capacité d’attention améliorée

    Chez les méditants «naïfs», qui la pratiquent de manière moins intensive, ces changements structurels ne sont pas observables. Des spécificités sont toutefois rapidement notables en termes d’activation cérébrale. «Des études montrent qu’après huit semaines d’exercice méditatif, des changements sont déjà observables, indique le Pr Bondolfi. Certaines zones du cerveau comme celle de l’attention, de la régulation des émotions ou encore de la conscience corporelle sont plus activées que chez les personnes qui n’ont jamais médité.» L’amélioration de la capacité d’attention est d’ailleurs le premier bénéfice de la méditation de pleine conscience (mindfulness). La bienveillance, l’acceptation, la confiance ou encore la patience sont autant de compétences qui peuvent être développées grâce aux pratiques méditatives.

    Faire cohabiter science et spiritualité

    Aujourd’hui, la médecine occidentale tire parti de ces bénéfices en utilisant la méditation comme outil d’accompagnement des patients. Des programmes proposés dans certains hôpitaux aident par exemple à lutter contre le stress engendré par une maladie chronique ou à prévenir les rechutes dépressives. Mais avant d’en arriver là, pratiques spirituelles et médecine traditionnelle ont eu de la peine à cohabiter.

    «Le 20e siècle est caractérisé par un courant très réductionniste, souligne Jacques Besson. Pour de nombreux scientifiques de cette époque, la théologie ne serait qu’un simple besoin psychique.» Ce sont les progrès de l’imagerie médicale et la diversification des recherches en neurosciences qui ont permis de créer un véritable lien entre les deux disciplines.

    Les premiers travaux concernant l’influence de la méditation sur le cerveau remontent aux années 1950. Les scientifiques se sont alors intéressés à des praticiens expérimentés du Yoga en Inde. Puis, dans le courant des années septante, la rencontre entre méditation et neurobiologie s’est intensifiée. Des scientifiques collaborent notamment avec le Dalaï Lama, et fondent en 1990 Mind & Life, une association qui explore la relation entre la science et le bouddhisme. Leurs études permettent de donner un éclairage scientifique aux expériences subjectives liées à la spiritualité.

    Mais attention : comme bien souvent en médecine, ces pratiques n’ont rien d’une «pilule miracle». Dans la prière comme dans la méditation, une pratique régulière est indispensable pour engendrer des effets bénéfiques. La plasticité cérébrale est comme un muscle: pour créer de nouvelles connexions entre les neurones, il faut s’entraîner à la spiritualité.

    Et si vous tentiez la méditation?*

    Si vous souhaitez vous essayer seul (sans instructeur) à la médiation de pleine conscience (mindfulness), voici une marche à suivre pour acquérir les bases.

    Lieu et position: Choisissez un endroit confortable et calme où vous ne serez pas interrompu. Éteignez votre téléphone de sorte à ne pas être distrait. Asseyez-vous dans une position confortable, les jambes croisées ou simplement sur une chaise. Placez vos mains sur vos cuisses ou genoux, puis fermez les yeux ou gardez-les mi-clos en regardant vers le sol.

    Respiration: inspirez et expirez normalement. Portez votre attention sur votre respiration, sans la modifier. Observez les sensations qui l’accompagnent, comme l’air dans vos narines ou les mouvements de votre abdomen. Vous découvrirez rapidement que votre attention sera détournée par une pensée, une émotion ou une sensation corporelle indépendantes de votre respiration. C’est normal. Constatez simplement cette distraction sans vous blâmer, ne cherchez pas à l’interpréter, considérez-la comme un évènement. Redirigez simplement, volontairement et patiemment votre attention sur cette sensation saillante de votre respiration.

    Entraînement: Commencez par pratiquer cet exercice 10 minutes par jour. Vous pourrez ensuite augmenter cette pratique à 15 minutes, puis 20. Lorsque vous vous êtes familiarisé avec la méthode, vous pouvez varier le sujet de votre attention: au lieu de vous focaliser sur votre respiration, dirigez votre attention sur vos sensations corporelles ou les sons qui vous entourent ou encore vos pensées. Après plusieurs semaines, une fois que l’on est habitué à pratiquer ces exercices d’attention, vous pourrez essayer d’ouvrir votre attention sur ces quatre focus simultanément.

    Observez votre expérience et surtout, soyez patient. La mindfulness nécessite un important engagement de temps. La plupart des spécialistes recommandent une pratique de 45 minutes quotidienne. Certains instructeurs de méditation comparent cet apprentissage à celui d’un instrument de musique: il faut beaucoup d’entraînement pour arriver à un résultat.

     

     

    https://www.planetesante.ch/Magazine/Psycho-et-cerveau/Mecanismes-du-cerveau/La-spiritualite-transforme-le-cerveau?fbclid=IwAR38npD4r-h9WNGpb92r-JMCh0FJJXq3_Eit1RRS79ajuh24ElSIE71nnlc

     

     

     


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