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Par Edelvess le 14 Novembre 2018 à 00:56
https://www.activiteparanormale.com/pages/insolite/pourquoi-les-chats-fixent-ils-le-vide-en-ayant-l-air-de-voir-des-fantomes.html?fbclid=IwAR2R41-t8Wo4vgPpEzOJE-qPr-rvpgkIPXLAf8I1zlDm3uCMd_YoZnfn-UU
Que faire si mon chat adopte ce comportement ?
On a tous vécu ça un jour ou l’autre en présence d’un chat.
Tout se passe bien, on est tranquille sur le canapé à jouer à la console, à table en train de manger, ou que sais-je. D’un coup, le chat lève la tête et fixe un point précis dans la pièce, soudainement fasciné par quelque chose qu’on ne voit pas.
Certaines personnes s’imaginent que les chats voient des fantômes.
Les seuls qui peuvent les voir sont les enfants et les animaux, qui sont insensibles à leurs pouvoirs. Et depuis je suis toujours très mal à l’aise quand je vois mon matou faire une fixette sur un truc invisible.
Ça vous angoisse aussi ? Calmons-nous : The Dodo, webzine sur les animaux, a demandé à une vétérinaire d’expliquer pourquoi les chats adoptent-ils parfois ce comportement bizarre.
Ces choses que les chats voient
La vétérinaire Rachel Barrack explique que les chats voyaient bien plus de choses que nous.
« Quand les chats semblent observer l’espace, ils peuvent en fait détecter des mouvements subtils, comme leur vision est bien plus aiguisée que la nôtre. »
Une toute petite bestiole qui fend l’air, un rayon de chaleur… c’est suffisant pour les alerter.
Mais ce n’est pas tout : en plus des mouvements presque imperceptibles, ils voient aussi des spectres de lumières qu’on ne perçoit pas, comme les ultra-violets !
Certes, c’est aussi le cas des chiens. Mais les chats sont souvent bien plus curieux et plus alertes, c’est pourquoi ils ont plus tendance à adopter ce comportement.
D’ailleurs en parlant de chat, vous savez à quoi ressemble ce qui apparaît dans leur champ de vision ? Eh bien allez donc voir cette vidéo à 0:30 !C’est flou, n’est-ce pas ? J’ai l’impression d’ouvrir les yeux directement en sortant d’une piscine pleine de chlore. En fait, plus il fait sombre et mieux les chats voient.
Que faire si mon chat adopte ce comportement ?Plusieurs choses peuvent causer cette réaction de la part d’un chat : un reflet bizarre, un insecte, ou un bruit qu’il n’a pas l’habitude d’entendre.
Ou un fantôme. Mais là je peux rien faire pour vous.Si un chat bloque sur un truc sans rien dire, il n’y a rien de très affolant. S’il commence à miauler en revanche, mieux vaut essayer de le rassurer.
Rachel Barrack conseille par exemple de braquer une lampe torche sur l’espace qu’il observe, afin de faire disparaitre d’éventuels reflets ou de surprendre un insecte. Et bien sûr, on peut tenter de le caresser et de le câliner !
Par contre si c’est un fantôme, mieux vaut partir.
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Par Edelvess le 10 Novembre 2018 à 22:44
https://lesavoirperdudesanciens.com/2018/07/les-volcans-dauvergne-pourraient-ils-se-reveiller/
Avec la faille de Limagne, la chaîne des Puys et ses 80 volcans ont été classés ce lundi, au patrimoine mondial de l’Unesco. Cela fait des centaines d’années que ces volcans d’Auvergne sont endormis. Et si ces géants se réveillaient du jour au lendemain ? Impossible de le savoir, mais les volcanologues n’excluent pas cette hypothèse.
Des scientifiques ont découvert une « zone chaude » alimentant un volcan endormi depuis des siècles près de Naples, en Italie »,rapporte le média anglais The Independent. Et si ça se passait chez nous ? Reconnu comme une des plus belles régions de l’Hexagone, le Parc naturel régional des volcans d’Auvergne souffle ses 40 bougies cette année. Le site a connu sa dernière éruption volcanique il y a 6 700 ans, donnant ainsi naissance au lac Pavin dans le Puy-de-Dôme.
C’est dans cette partie sud de la chaîne des Puys, dont la totalité et la faille de Limagne viennent d’être classées ce lundi, par l’Unesco au patrimoine mondial, qu’on retrouve l’activité volcanique la plus récente, comme les volcans jumeaux de la Vache et de Lassolas, âgés de « seulement » 8 600 ans.
Le Puy-de-Dôme, terre de volcans millénaires.
« Tous les phénomènes volcaniques s’étudient à une échelle de temps qui n’est pas humaine. Un jour pour l’homme, ce sont des millions d’années pour la terre, souligne François-Dominique de Larouzière, volcanologue et directeur scientifique de Vulcania. La chaîne des Puys est considérée comme potentiellement active »,poursuit-il.
Le lac Pavin est le témoin de l’activité volcanique la plus récente en Auvergne.
Les volcans d’Auvergne ne sont pas éteints. Ils sont simplement endormis. Pour autant, il est quasi-impossible de prévoir une éventuelle prochaine éruption. « Ça peut être dans trois mois comme dans 5 000 ans », note le volcanologue. Il raconte qu’« en 2006, un volcan en sommeil depuis 14 000 ans est entré en éruption en Alaska ». Un volcan deux fois plus vieux que celui du lac Pavin.
Un site particulièrement surveillé
« Pour le moment c’est calme, le silence absolu », observe Pierre Boivin, chercheur du CNRS à la retraite. Pour surveiller l’activité sismique du site, les scientifiques ont truffé la région de sismomètres, des appareils capables de mesurer les mouvements des sols. Si elle existe bien en Auvergne, elle reste très faible. Le Massif central se soulève de 15 centimètres par siècle à cause des « mouvements lents mais permanents » des plaques tectoniques.
Du magma sur le flanc d’un volcan au Guatemala.
Proche des populations comme la ville de Clermont-Ferrand, le site des volcans d’Auvergne, notamment la chaîne des Puys, est particulièrement surveillé. « Cela fait l’objet d’études importantes depuis plusieurs années », explique François-Dominique de Larouzière. En 2016, des chercheurs font une découverte qui émoustille la communauté scientifique. Un gigantesque réservoir de magma liquide, encore chaud, est découvert à quelques kilomètres sous la chaîne des Puys. « À plusieurs kilomètres sous terre, le magma met beaucoup de temps à se refroidir, et c’est normal », analyse le volcanologue.
Volcan Calbuco Chili (cliquez pour zoomer)
Vont-ils se réveiller ?
Des milliers d’années après l’endormissement des volcans d’Auvergne, le magma qui les a formés est toujours là. En revanche, les voies dans la croûte terrestre qui ont conduit la lave à jaillir du sol et à donner naissance aux géants de l’Auvergne, sont scellées depuis plusieurs centaines d’années. « Ce sont des volcans monogéniques, ils ne peuvent entrer en éruption qu’une seule fois »,explique Pierre Boivin.
La seule possibilité d’une éruption résiderait dans une fracture de la roche, due à un changement de pression sous terre ou à un épisode sismique, ce qui pousserait le magma à se frayer un chemin jusqu’à la surface. « Si cela devait arriver, on lance une alerte et on se rend sur place avec des appareils spécifiques. Nous avons des moyens très puissants pour suivre la montée du magma », rassure le géologue et volcanologue.Si l’idée d’une éruption volcanique en Auvergne peut paraître saugrenue, « ce n’est pas du fantasme », assure Pierre Boivin. « C’est une éventualité, comme de recevoir une météorite sur la tête. Il est simplement impossible de jauger la probabilité », conclut le volcanologue
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Par Edelvess le 10 Novembre 2018 à 21:59
https://lesavoirperdudesanciens.com/2018/05/pourquoi-le-beton-romain-antique-dure-des-millenaires-tandis-que-le-notre-seffondre-en-quelques-decennies/
Les scientifiques ont résolu le mystère expliquant pourquoi les structures côtières construites par les Romains il y a 2 000 ans sont encore debout. Le béton utilisé par les constructeurs romains dans les quais et les ports a été fabriqué de manière à devenir encore plus résistant au fil du temps.
Par comparaison, le béton moderne a tendance à se décomposer en seulement quelques décennies lorsqu’il est exposé à l’eau salée. Ces résultats pourraient avoir un rôle important à jouer, car de nombreuses communautés à travers le monde se préparent à l’élévation du niveau de la mer.
Les Romains ont créé du béton en mélangeant de la cendre volcanique, de la chaux vive et des morceaux de roche volcanique. Même s’ils ont découvert les ingrédients, les scientifiques ne connaissaient toujours pas la recette. Comment les Romains ont-ils réussi à rendre le béton si durable ? La clé se trouve dans la réaction chimique provoquée par l’ajout d’eau de mer.
Les chercheurs, dirigés par Marie Jackson, géologue de l’Université de l’Utah, ont examiné les structures microscopiques des échantillons de béton romains en les soumettant à de nombreux tests spectroscopiques et techniques d’imagerie. Les tests ont montré qu’une réaction rare a eu lieu qui a stimulé la croissance des cristaux de tobermorite alumineuse. D’autres travaux de géologie ont prouvé que les cristaux se sont formés lorsque l’eau de mer s’est infiltrée à travers les petites fissures du béton romain, réagissant à la phillipsite, un minéral que l’on trouve dans la roche volcanique
Le béton romain a été conçu pour interagir avec son environnement, contrairement au béton moderne qui reste inerte et s’abîme avec le temps. L’eau de mer est la raison pour laquelle le mélange devient plus fort. Au fur et à mesure que l’eau de mer réagit avec les matériaux volcaniques, de nouveaux minéraux sont créés qui renforcent le béton.
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Par Edelvess le 10 Novembre 2018 à 21:54
https://lesavoirperdudesanciens.com/2018/06/en-coree-du-sud-des-remparts-en-terre-massif-cacheraient-un-ancien-palais-gaya/
Les archéologues de Corée du Sud croient avoir trouvé des preuves d’un palais Ara Gaya du 6ème siècle, une ancienne cité-état, dans la ville moderne d’Haman, dans la province de Gyeongsang en Corée du Sud.
Selon un article de l’Archeology News Network, l’Institut national de recherche sur le patrimoine culturel de Gaya a déclaré que ses archéologues « ont fouillé des remparts en terre et des clôtures en bois sur un site de la ville, qui aurait été construit au 5e ou 6e siècle ».
Les remparts massifs en terre mesuraient 40 mètres (131 pieds) de long et 8,5 mètres (27 pieds) de haut. Kang Dong-seok, chercheur à l’institut, a déclaré aux journalistes qu’ils sont « les plus grands des remparts connus de la confédération de Gaya…. suggérant que ce pourrait être un palais où vivaient les dirigeants du royaume ».
Les remparts de terre qui peuvent cacher un ancien palais.
Situé au sein d’une ancienne cité-royaume de la confédération Gaya, qui a régné entre 42 avant JC et 559 après JC, est également connu sous les noms de Ana Gaya, Asiryangguk et Alla. Quand les archéologues trouvent des super-structures, ils savent que la culture qui les a construits avait des ressources considérables et les énormes remparts ont suggéré aux archéologues de l’Institut qu’un » pouvoir politique fort capable de mobiliser une force de travail massive » a dû les ériger.
A l’intérieur des remparts, les archéologues ont découvert des bâtiments en ruines, des trous effondrés et deux rangées de caissons en bois rond qu’ils pensent avoir été « installés pour empêcher les approches ennemies », a déclaré l’Institut aux journalistes.
L’histoire du peuple Gaya est racontée dans le Samguk Yusa, une collection du 13ème siècle de légendes, de contes et de récits historiques relatifs aux Trois Royaumes de Corée (Goguryeo, Baekje et Sillacentury.) En 2001, le Dr Gina Barnes de l’Université de Durham a écrit Introduction de l’histoire et l’archéologie de Kaya dans lequel elle a traduit le Samguk Yusa informant que « en l’an 42 de notre ère, 6 oeufs sont descendus du ciel dont sont nés 6 garçons, qui 12 jours plus tard sont devenus les premiers rois des 6 régions de Gaya ». Le plus célèbre des 6 frères prince s’appelait Suro, communément appelé Gim Suro, le légendaire fondateur et roi de l’état de Geumgwan Gaya.
Carte de Gaya
Selon l’archéologue K.C.Sin « les 12 tribus de l’ancienne confédération Byeonhan se sont transformées en six groupes Gaya, centrés sur Geumgwan Gaya » et ont développé l’agriculture et le commerce maritime, et ils s’intéressaient aux riches gisements de minerai de fer.
Un article de l’Ancient History Encyclopedia écrit avec des membres de la British Korea Society nous dit que « les artisans de Gaya fabriquaient des couronnes en or et en argent, des épées en fonte, des armures rivetées, des casques et des pointes de flèches » qui étaient si appréciés « qu’on les exportait vers le nord-est de la Corée, la Chine et le Japon ».
Ce casque en fer illustre l’habileté des forgerons dans la confédération Gaya
Le même article informe que « des indices sur la vie religieuse des Gaya sont offerts par des artefacts retrouvés sur des tombes ». Plus de 1 000 tombes Gaya ont été identifiées à Pon Kaya, dont on a récupéré des poteries contenant des résidus d’offrandes alimentaires et des couronnes royales imitant des arbres et des cornes, ce qui suggère aux archéologues que » le peuple avait des croyances chamanistes « .Cependant, comme toutes les grandes civilisations aux ressources abondantes, dès le début, les états de Gaya ont été envahis à plusieurs reprises par les royaumes voisins de Silla et Baekje. Plusieurs archéologues, y compris des érudits comme Sin, ont identifié une période de transition vers la fin du IIIe siècle de Byeonhan à Gaya, ce qui se manifeste par « une activité militaire croissante et des coutumes funéraires changeantes ». L’Encyclopedia Britannica nous dit que sous le règne du roi Chinhŭng (540-576), le système militaire a été réaligné et un corps militaire unique appelé Hwarangdo a été organisé.
Cette puissante force militaire était alliée à la dynastie chinoise des Tang (618-907 ap JC). Et en 660 après JC, elle dominait l’État de Paekche, au sud-est de la Corée. Après presque une décennie de combats, le royaume de Silla a réussi à expulser les forces Tang de l’État nord-coréen de Koguryŏ et, en 668, a établi un royaume unifié dans la péninsule coréenne sous la dynastie Silla unifiée.
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