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    https://www.youtube.com/watch?v=ODSe4CqVxNU


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    https://www.youtube.com/watch?v=Erv4KefyO8E


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    montauban dans le 82

    L'Opinion Indépendante lève le voile sur les secrets historiques de la Cité d’Ingres.

    Vous pensiez tout connaître sur l’histoire de Montauban ? Détrompez-vous ! La Cité d’Ingres réserve son lot de mystères. La rédaction de L’Opinion Indépendante vous présente cinq faits méconnus sur l’histoire de Montauban.

    1 # Des Résistants ont été pendus sur la place Foch

    En se baladant sur la place des Martyrs, deux acacias et stèle de bronze invitent les Montalbanais à se rappeler ou découvrir une période très sombre de la Cité d’Ingres. Elle a eu lieu sous l'Occupation nazie. Il s’agit des pendaisons de Montauban du 24 juillet 1944. Rappelons le contexte. Après la défaite française du printemps 1940 et la signature de l’armistice avec le régime nazi d’Hitler, les troupes allemandes occupent une partie du pays. En ces temps-là, le Tarn-et-Garonne appartient à la zone "libre", en réalité dirigée par le gouvernement collaborateur du maréchal Pétain. À partir de 1943, l’action de la Résistance s’intensifie en Tarn-et-Garonne et plusieurs maquis s’organisent. L’objectif principal des soldats SS est alors de réprimer toute forme d’opposition, par la terreur et les exécutions, souvent avec l’aide de collaborateurs et des membres de la Milice française.

    C’est dans ce contexte que surviennent les événements de Montricoux qui aboutissent à l’exécution de résistants à Montauban et Montech. Parmi eux, André Castel, André Huguet, Henry et André Jouany, Hugues et Lucien Lespinet, Michel Mélamed. Encadré de troupes SS, le convoi prend la route de Montauban. Le 24 juillet 1944, André Castel, Henry Jouany, André Huguet et Michel Mélamed sont pendus dos à dos à deux acacias de la place, face au café l'Europe. Hugues Lespinet parvient à se sauver. Il réussi à atteindre la rue des Doreurs et se cache dans un jardin. Retrouvé au matin, il est conduit à l’hôpital où il succombe à ses blessures ce même jour du 24 juillet 1944. Malgré la volonté de la Gestapo de laisser ces cinq corps pendus à la vue de tous, ils seront finalement inhumés au cimetière municipal. Depuis maintenant 60 ans en hommage aux pendus de 1944, se déroule chaque année une commémoration officielle.

    Troupes nazies sur le pont Vieux à Montauban, cliché pris depuis le musée Ingres fin 1942 - début 1943. © Archives départementales 82 / 188w98 / fond du comité d'histoire de 2de guerre mondiale

    2 # Un ancien président espagnol est enterré à Montauban

    Écrivain et ancien président de la République espagnol, Manuel Azaña est enterré au cimetière urbain de Montauban. Comment se fait-il ? L’Opinion Indépendante vous retrace son parcours. En 1925, il crée la formation Acción Republicana, joignant le républicanisme éclairé et bourgeois. Après avoir été représentant de ce parti, il intègre le Comité Révolutionnaire, qui permet la mise en place de la République le 14 avril 1931, où il siégera en tant que Ministre, puis dont il prendra la Présidence. En septembre 1933, il quittera ce poste avant de créer, un an plus tard, Izquierda Republicana, une nouvelle organisation politique dont il sera le Président. Manuel Azaña sera arrêté puis accusé à tort en 1934 pour son rôle lors des événements révolutionnaires des Asturies et de la Catalogne.

    Après sa remise en liberté en janvier 1935, il lance une nouvelle campagne politique qui permettra la naissance du Frente Popular - coalition qui remportera les élections de 1936. Cette même année, il est élu Président de la République, poste honoré jusqu’en 1939 et pendant toute la guerre civile espagnole. C’est en février 1939, que Manuel Azaña trouve refuge à Montauban où il décédera des suites d’une maladie, le 3 novembre suivant. Il est exhumé au cimetière urbain de Montauban.

    3 # La Joconde a été conservée à Montauban

    Cela s’est passé durant la Seconde guerre mondiale. Fin août 1939 : une agitation inhabituelle règne au musée du Louvre. Des collections sont soigneusement emballées, afin de mettre les œuvres à l’abri hors de Paris. Alors que le conflit éclate le 3 septembre 1939, l’évacuation d’œuvres d’art du Louvre se poursuit vers la province où des châteaux sont réquisitionnés. L’un des principaux refuges du Sud-Ouest, l’abbaye de Loc-Dieu dans l’Aveyron, est jugé inapte à la conservation des pièces à cause de l’humidité des lieux. Un nouveau transfert s’impose. En raison de sa proximité avec l’abbaye de Loc-Dieu, Montauban est choisie pour accueillir les œuvres. De plus, la Cité d’Ingres, est dotée d’un grand musée d’art, lui-même situé non loin d’une caserne de pompiers du Tarn en cas d’intervention contre le feu. Dans ce cadre, la municipalité mobilise trois salles au rez-de-chaussée du musée Ingres.

    C’est au début du mois d’octobre 1940 qu’une célébrité rejoint incognito les œuvres déposées au musée Ingres : La Joconde. Dans la foulée, plus de 3.000 tableaux sont entreposés dans des rayonnages au musée Ingres. Une initiative qui vaudra, le 6 novembre 1940, la visite du maréchal Pétain à Montauban ainsi que l’organisation d’une exposition. Le 11 novembre 1942, la zone libre à laquelle appartenait le Tarn-et-Garonne est envahie par les troupes nazies. Alors que Montauban n’est plus un abri assez sûr, l’évacuation des dépôts de la ville est décidée. Mona Lisa quitte ainsi la Cité d’Ingres en mai 1943.

    4 # Qui était Adolphe de Poult ?

     

    Avez-vous déjà entendu parler d’Adolphe de Poult ? En pénétrant dans l’église Saint-Orens, tous les montalbanais peuvent en apprendre plus sur son histoire. En effet, au-dessus du portail principal, un vitrail du maître-verrier toulousain, André Rapp, commémore le sacrifice d’Adolphe de Poult. Pour cause, il a sauvé la vie de nombreux montalbanais lors de l’inondation catastrophique des 3 et 4 mars 1930, aux dépens de sa propre vie. Sans son intervention, le bilan humain, 25 victimes, aurait été bien plus lourd. Jeune industriel montalbanais et sportif accompli, Adolphe de Poult a effectué le sauvetage de centaine de personnes de la noyade en les embarquant sur son canoë de fortune. Après une journée et une nuit de combat, à bout de force, le héros succomba. En son hommage, un quai du Tarn porte son nom.

    5 # Une tribu d’indiens s’est réfugiée à Montauban

    Montauban est historiquement lié avec une tribu amérindienne. Comment se fait-il ? Pour le savoir, retour en 1827. Installé dans le Kansas, en Louisiane, ces Indiens d’Amérique de la tribu des Osages prennent la direction de la France pour plaider la cause de leur peuple. Ils sont alors pris en charge par un imprésario franco-américain, douteux qui prétend vouloir les aider. Cependant, à leur arrivée dans la capitale, ils sont donnés en spectacle. Pointé du doigt, leur prétendu "protecteur" est poursuivi par la justice et les membres de la tribu sont livrés à eux même dans les rues de Paris. Après des mois d’errance, en 1829, trois d’entre eux finissent par trouver refuge à Montauban.

     

    Ils sont accueillis par Monseigneur Dubourg. Grâce à la générosité des montalbanais, les trois membres de la tribu finiront par rejoindre leur pays. Un siècle plus tard, en 1989, l’association Oklahoma Occitania a repris contact avec la tribu déplacée en Oklahoma dans le cadre d’un projet culturel. Ainsi, en juillet 1922, la cité d’Ingres a fait cadeau d’une parcelle de terre du Jardin des Plantes aux tribus Osages et Cherokee. En s’y rendant, les montalbanais peuvent y observer un Séquoia géant, arbre symbolique en Amérique, mais également une stèle commémorative. Pour sceller leur histoire, la ville de Montauban et Puschawa, capitale des Osages, sont jumelles depuis 1999

     

    montauban dans le 82

     

     

    montauban dans le 82

     

     

    montauban dans le 82

     

     

     

    https://lopinion.com/articles/culture/14407_saviez-vous-cinq-faits-meconnus-histoire-montauban?fbclid=IwAR3qL4LUFDfRsbROVl77WAR5RvvYFnpo3UFzL7-X8eAY-_5rCRd8vrIC0eE#:~:text=Troupes%20nazies%20sur,porte%20son%20nom.


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    L’origine des noms de pays africains.

     

     

    L’origine des noms de pays africains.
    Très souvent, l’origine du nom de chaque pays d’Afrique cache une histoire liée à son passé colonial, ou aux peuples et tribus locales. Petit tour d’horizon étymologique des pays africains.
    Saviez-vous que Burkina Faso signifie « pays des hommes intègres » en moré et dioula ? Que Côte d’Ivoire fait référence au commerce d’ivoire sur la côte ? Que Cameroun tire son nom du mot « Crevettes » en portugais ?
    AFRIQUE DU SUD
    Descriptif de sa position géographique sur le continent africain. Les premiers colons néerlandais à s’implanter dans la région la surnommèrent simplement « Zuid Afrika ».
     
    ALGÉRIE
    Le nom vient du nom de la ville d’Alger (via le catalan Aldjère), du mot arabe الجزائر (al-gaza’ir), signifiant « les îles » et se référant aux quatre îles au large de la ville jusqu’à ce qu’elles fassent partie du continent en 1525. « جزائر بني مَزغَنّاي » al-jaza’ir est lui-même un raccourci d’un nom plus ancien jaza’ir bani mazgannay, soit « les îles de [la tribu] Bani Mazghannay ».
     
    ANGOLA
    De Ngola, titre utilisé par le monarque du royaume de Ndongo. Les Portugais ont nommé la région en honneur d’un Ngola qui leur était allié.
    La librairie
     
    BÉNIN
    Benin est la prononciation portugaise du mot itsekiri Ubinu, qui signifie « capitale » ou « siège de la royauté » et qui désignait la capitale du royaume du Bénin, un des rares grands royaume d’Afrique de l’Ouest côtière à avoir atteint une taille importante en dehors de l’influence de l’islam, et avant tout contact avec les Européens. Le nom Ubinu viendrait lui-même du mélange du mot yoruba Oba, qui signifie « gouverneur », et du terme lié Bini, le nom du peuple Edo (majoritaire dans le royaume) pour se référer à lui-même.
     
    BOTSWANA
    Nommé d’après le groupe ethnique le plus important du pays, les Tswana.
     
    BURKINA FASO
    Des deux langues principales du pays, signifiant « pays du peuple se tenant droit », « pays des hommes intègres », ou « pays des incorruptibles ». Burkina vient de la langue moré, Faso du dioula.
    BURUNDI
    De la langue locale, signifiant « pays de ceux qui parlent le kirundi »
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    CAMEROUN
    Du portugais Rio de Camarões (rivière de crevettes), le nom que les explorateurs portugais avaient donné au fleuve Wouri au XVe siècle, s’extasiant de l’abondance des crevettes dans ce cours d’eau. Les marins anglais adoptèrent ce nom en l’anglicisant (Cameroons) d’où le nom actuel de Cameroun.
     
    CAP-VERT
    Le nom du cap (Cabo Verde) lui a été donné en 1444 par le navigateur portugais Dinis Dias, la végétation luxuriante de ce promontoire rocheux contrastant avec l’aridité de l’arrière-pays.
     
    CENTRAFRIQUE
    Nom descriptif : le pays est géographiquement au centre du continent africain.
     
    COMORES
    De l’arabe Djazair al Kamar, les Îles de la Lune.
     
    CONGO
    Nommé d’après le royaume Kongo, lui-même dérivé du nom du peuple bakongo. 2) KONGO viens du mot (N'SENGO) outil du travail aidant à labourer la terre pour cultiver, donc c'est une allusion au travail.
    Être un MUKONGO égal être un travailleur!
    Donc KONGO C'est un tribut des travailleurs.
    MANI-KONGO le titre de notre roi , qui insinuer la force et sa grandeur (Un grand travailleurs/Chef des travailleurs).
    DU même on imploré le Dieu AKONGO (DIEU DE LA FORCE/ DIEU DU TRAVAIL) (DIEU CRÉATEUR).
     
    RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO – ZAIRE
    Nommé d’après le royaume Kongo, lui-même dérivé du nom du peuple bakongo. Zaïre, son ancien nom, vient du portugais Zaire, une adaptation du mot kongo nzere ou nzadi, « le fleuve qui avale tous les fleuves ».
    2 Zaïre ne viens pas du portugais, lors du retours à l'authenticité le président Mobutu un Ngala de l'équateur n'arrive pas à prononcer NZADI comme les biso BAKONGO nous appelons FLEUVE, dans sa prononciation il l'appela Zaïre et par sa dictature tous les monde s'est adaptée à la manière.
     
    CÔTE D’IVOIRE
    Référence au commerce de l’ivoire dans la région. D’autres parties de la côte maritime africaine ont été nommées de manière similaire : « Côte des Céréales », « Côte de l’Or », et « Côte des Esclaves ».
     
    DJIBOUTI
    Une étymologie plausible mais non prouvée est que Djibouti signifie « Terre de Tehuti » ou « Terre de Thoth » (le dieu égyptien de la Lune). Ou peut-être dérivé du mot afar gabouti (un type de paillasson fait de fibres de palme).
     
    ÉGYPTE
    Du latin Aegyptus, à son tour du grec ancien (déjà attesté en mycénien) Αἴγυπτος (Aígyptos). Selon Strabon, le nom grec dérive de Αἰγαίου ὑπτίως (Aigaíou hyptíōs) : « la terre en dessous de la mer Égée ». Il peut aussi dériver du nom égyptien de Memphis, *ħāwit kuʔ pitáħ, signifiant « maison (ou temple) de Ptah ».
     
    ÉRYTHRÉE
    Nommé par les colons italiens, du nom latin pour la mer Rouge : Mare Erythraeum (« mer Érythrée »).
     
    ÉTHIOPIE
    Du mot grec Αἰθιοπία (Aithiopía ; latin : Æthiopia), de Αἰθίοψ (Aithíops), « Éthiopien », parfois décomposé par des chercheurs comme un terme purement grec signifiant « au visage (ὤψ) brûlé (αἰθ) ».
    Toutefois, certaines sources éthiopiennes (par exemple, le Livre d’Aksoum des XVIe ou XVIIe siècles) déclarent que le nom est dérivé de « ‘Ityopp’is », un fils de Koush, fils de Cham, qui, selon la légende, fonda la ville d’Aksoum. Selon quelques chercheurs, minoritaires, le mot grec Αἰθιοπία dérive d’un mot local ancien qui signifierait « encens » ou « bon », réinterprêté par les Grecs.
     
    GABON
    De Gabão, le nom portugais donné à l’estuaire de la rivière Komo (en français : estuaire de Gabon). L’estuaire tient son nom de sa forme, qui ressemble celle d’un manteau à capuchon (gabão).
     
    GAMBIE
    Du fleuve Gambie qui coule dans le pays. Le mot Gambie dérive peut-être du mot portugais câmbio (« échange », « marché »), en référence au commerce que les Portugais y faisaient.
     
    GHANA
    Du nom du royaume du Ghana, royaume éponyme d’Afrique de l’Ouest. Toutefois, le territoire actuel du Ghana n’a jamais fait partie de ce royaume. Joseph Kwame Danquah, homme d’Etat, historien et panafricanisme ghanéen, a suggéré ce nom peu avant l’indépendance du pays. Ses recherches l’avaient amené à croire que les peuples ghanéens d’aujourd’hui descendaient de l’ancien royaume. Le terme de Ghana viendrait du soninké « nwana » signifiant « héros » ou « roi guerrier » et était le titre accordé aux rois de l’Empire du Ghana.
    Le nom colonial du Ghana était Côte-de-l’Or, d’après la grande quantité d’or trouvée dans le pays par les colons européens. D’autres parties de la côte africaine ont également été nommées d’après leurs marchandises les plus importantes : « Côte d’Ivoire », « Côte des Esclaves », « Côte des Céréales ».
     
    GUINÉE
    Bien que le nom de Guinée ait été imposé à cette région par les Européens, on peut néanmoins le considérer comme d’origine africaine. Le mot Guinée étant, selon certains auteurs, la transformation des mots Ginyia ou Gineua par les marchands maures, avec lesquels les explorateurs portugais furent en rapport, désignait les royaumes subsahariens.
    Une autre étymologie, qui n’est pas nécessairement incompatible avec la précédente, fait dériver le nom du Guinée, comme celui de l’ancien Ghâna du mot berbère Akal n-Iguinawen ou aguinaoui, Terre des Hommes Noirs.
     
    GUINÉE ÉQUATORIALE
    « Équatoriale », de Équateur. L’équateur ne passe pas par le territoire du pays, mais le pays enjambe l’équateur puisque son île d’Annobon est au sud, tandis que le continent se trouve au nord de cette ligne. « Guinée » vient peut-être du terme berbère aguinaoui, signifiant « noir ».
     
    KENYA
    Du nom du Mont Kenya, deuxième plus haut sommet d’Afrique, derrière le Kilimandjaro. Il a obtenu son orthographe actuelle après une série d’évolutions du nom que les tribus locales donnaient à la montagne. Les Kikuyu l’appellent « Kirinyaga », les Embu « Kirenia », et les Akamba « Kiinyaa » ; termes qui signifient tous « montagne blanche » ou « montagne brillante », en raison des glaciers visibles au sommet.
     
    LIBERIA
    Du latin liber (« libre »), parce que le pays fut fondé comme terre d’accueil africaine pour les esclaves Noirs libérés aux États-Unis et qui retournèrent en Afrique.
     
    LIBYE
    D’après le nom d’une ancienne tribu berbère appelée Libyans par les grecs et Rbw par les Egyptiens.
     
    MADAGASCAR
    Du nom de l’île en malagasy, Madagasikara, lui-même dérivé du proto-malais « la fin de la Terre », une référence à la longue distance à parcourir jusqu’à l’île depuis les terres d’origine d’une partie de la population : l’Asie du Sud-Est.
     
    MALAWI
    Peut-être basé sur un mot autochtone signifiant « eaux en flammes » ou « langues de feu », peut-être dérivé du reflet du soleil sur le lac Malawi.
     
    MALI
    Du royaume d’Afrique de l’Ouest du même nom (un grand pays moderne étant situé sur le territoire de ce royaume disparu). Mali était le nom donné par les voyageurs arabes à l’empire que ses propres habitants appelaient manden.
     
    MAROC
    De Marruecos, la prononciation espagnole du nom de la ville de Marrakech (plus précisément Marrakush).
     
    MAURITANIE
    Du latin signifiant « terre des Maures ». Nommée (par erreur) d’après la Mauritanie historique du nord du Maroc, elle-même nommée d’après une tribu mauri ou maure.
     
    MAURICE
    Nommé Prins Maurits van Nassaueiland en 1598 en l’honneur de Maurice de Nassau (1567-1625), stadtholder d’Hollande et Prince d’Orange (1585-1625).
     
    MOZAMBIQUE
    Du nom de l’île de Mozambique, dont le nom vient probablement de celui d’un ancien dirigeant, le sheik Mussa Ben Mbiki.
     
    NAMIBIE
    Du nom du désert du Namib, sur la côte de l’Atlantique. Namib signifie « une région où il n’y a rien » dans la langue nama.
     
    NIGER
    D’après le nom du fleuve Niger, du terme autochtone Ni Gir (« rivière Gir »), ou du touareg n’eghirren (« eaux qui coulent »). Souvent mal interprété (particulièrement par les latinistes) comme dérivé du latin niger (« noir »), une référence à la couleur de peau des habitants.
     
    NIGERIA
    D’après le nom du fleuve Niger. Voir Niger ci-dessus.
     
    OUGANDA
    De la version swahili de Buganda, le royaume des 52 clans du peuple Buganda, le plus grand des royaumes traditionnels du territoire actuel de l’Ouganda. Le pouvoir colonial britannique adopte le nom Ouganda (Uganda en anglais) en 1894. :
    Buganda signifie « terre des Baganda ». Baganda (« frères et sœurs ») est le raccourci de baganda ba katonda (« frères et sœurs de Dieu »), une référence au mythe de la création.
     
    RWANDA
    Du nom du peuple Vanyaruanda. Le pays est poétiquement appelé « Terre des mille collines ».
    SÃO TOMÉ-ET-PRINCIPE
    Du portugais pour « Saint Thomas et Prince ». L’île de Sao Tomé (en portugais São Tomé) est ainsi nommée par les explorateurs portugais parce qu’ils la découvrent le jour de fête de ce saint, le 21 décembre 1470 ou 1471. L’île de Principe (en portugais Ilha do Príncipe (« île du prince ») est ainsi nommée en 1502, en référence au prince du Portugal auquel on payait les taxes sur le sucre, produit sur l’île.
     
    SÉNÉGAL
    L’étymologie du nom Sénégal est controversée depuis plusieurs décennies. David Boilat dans Esquisses sénégalaises (1850) soutient que le mot procéderait de la déformation de l’expression wolof suñu gaal, signifiant « notre pirogue ».
    D’autres étymologies ont été avancées : Canaga ou Zanaga ; Singhane (terme hassanya par lequel les Maures désignent la province du Cayor) ; Sanhadja ou Senaga, Sanaga, Azanaga (voir Zenaga, une tribu berbère du Sahara) ; Siind (pour Aayeen, mal écrit et mal lu). Et enfin sagui nughal en berbère « notre frontière »….
     
    SEYCHELLES
    Nommé d’après Jean Moreau de Séchelles, ministre des Finances de Louis XIV de 1754 à 1756.
     
    SIERRA LEONE
    Adapté de Sierra Leona, la version espagnole du portugais Serra Leoa (montagne du lion). L’explorateur portugais Pedro de Sintra nomme le pays d’après la forme des montagnes qu’il y voit en 1462 en naviguant le long de la côte ouest-africaine. On ne sait pas pourquoi les montagnes lui faisaient penser à des lions : elles pouvaient ressembler aux dents d’un lion, ou des lions qui dorment, ou le tonnerre qui y résonnait ressemblait peut-être au rugissement d’un lion.
     
    SOMALIE
    Du nom des Somalis, le peuple y habitant. L’étymologie de leur nom reste incertaine, mais il y a deux possibilités : qu’il dérive de sac maal (« ceux qui gardent le bétail »), ou d’un patriache mythique appelé Samaale.
     
    SOUDAN
    De l’arabe Bilad as-Sudan (البلاد السودان), Terre des Noirs. Référait à l’origine à la plupart du Sahel.
     
    SWAZILAND
    Du peuple swazi, le principal groupe ethnique du pays. Le mot swazi vient du nom du souverain Mswati Ier, un roi de Swaziland.
     
    TANZANIE
    Un mélange des noms des deux anciens États qui forment ce pays : le Tanganyika et le Zanzibar.
    Tanganyika tient son nom du lac éponyme. Sir Richard Burton est le premier Européen à voir ce lac, et explique que le nom dérive d’une langue autochtone : tou tanganyka (« rejoindre », dans le sens de « où se rejoignent les eaux »). En 1871, Henry Morton Stanley dit que le mot vient de tonga (« île ») et hika (« plat »). Les deux théories sont incertaines.
    Zanzibar, quant à lui, dérive son nom des Zengi ou Zengj (زنكي), un peuple local dont le nom signifie « noir ». Cette racine est couplée à l’arabe barr (برر), signifiant « côte », « rivage ».
     
    TCHAD
    Nommé d’après le lac Tchad, dans le sud-ouest du pays. Le lac tient son nom du mot bomu tsade (« lac »).
     
    TOGO
    Du village Togo, aujourd’hui Togoville. De la langue ewe : to (« eau ») et go (« côte »).
     
    TUNISIE
    D’après le nom de sa capitale, Tunis, dont le nom provient probablement de celui de la déesse phénicienne Tanith, la ville antique de Tynes, ou de la racine berbère ens, signifiant « s’allonger ».
     
    ZAMBIE
    Du nom du fleuve Zambèze, qui coule dans l’est du pays et forme la frontière avec le Zimbabwe.
     
    ZIMBABWE
    Modification du shona Dzimba-dze-mabwe, signifiant « maisons de pierres » (dzimba étant le pluriel de imba, « maison », et mabwe étant le pluriel de bwe, « pierre »), en référence aux murs de pierre de l’ancien empire marchand du Grand Zimbabwe.
    Cette liste peut contenir des erreurs merci de nous aider à l’enrichir dans les commentaires
     
     
     

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    Lac Nasser

     Le lac Nasser est un lac artificiel situé à la frontière entre l'Égypte et le Soudan. « Nasser » est l'appellation de la portion égyptienne de ce plan d'eau, le côté soudanais portant le nom de lac de Nubie. 

    Superficie : 5 250 km²
    Longueur : 550 km
    Volume : 132 km³
    Largeur : 35 km
    Altitude : 183 m

     

    Lac Nasser

     Lac Nasser

    a
     550 km (340 mi) · 35 km (22 mi) · 5 250 km 2 (2 030 milles carrés) · 25,2 m (83 pi).
    Type de lac : Réservoir
    Profondeur moyenne : 25,2 m (83 pi)
    Max. profondeur : 130 m (430 pi)
    Volume d'eau : 132 km 3 (32 mi cu)
      

    lac Nasser est un lac de barrage ou réservoir (barrage d'Assouan), crée le long du Nil entre l'Égypte et le Soudan au cours de l'année 1964.

     

     

     

    Le 15 janvier 1971, le Haut barrage d'Assouan sur le Nil, projet pharaonique de l'Egypte nassérienne construit avec le concours des Soviétiques, était inauguré, permettant d'accroître ses ressources énergétiques et d'étendre ses zones irriguées.

    Mais l'ouvrage a suscité de vifs débats. Ses détracteurs lui reprochent notamment d'avoir diminué en aval le limon fertilisant et réduit la surface du delta du Nil rongé par la Méditerranée.

    Et il a surtout provoqué un important transfert de la population nubienne, dont les terres ont été en grande partie submergées par les eaux du lac Nasser, en amont du barrage.

    - Un rêve nassérien -

    Depuis qu'il a pris les rênes du pouvoir en 1954, Gamal Abdel Nasser rêve d'ériger un barrage sur le Nil pour augmenter de 30% la superficie des terres cultivables.

    L'Egypte disposait déjà à Assouan d'un barrage construit par les Anglais, inauguré en 1902. Mais dans les années 1950, devant l'accroissement de la population, les autorités cherchent à augmenter les ressources énergétiques et à étendre les zones irriguées, en évitant crues et sécheresses

    Un premier projet d'accord est signé avec les Etats-Unis fin 1955. Le Royaume-Uni promet d'être partie prenante.

    Mais l'hostilité de Nasser au "pacte de Bagdad", une alliance régionale impulsée par Washington et Londres qui vise à endiguer l'influence de Moscou dans la région, conduit notamment les Etats-Unis à se retirer du projet en juillet 1956.

    Quelques jours plus tard, Nasser, héraut du panarabisme et du mouvement des non-alignés, riposte en annonçant la nationalisation du canal de Suez.

    Celle-ci conduira trois mois plus tard à l'attaque anglo-franco-israélienne contre l'Egypte, qui tournera au fiasco.

    - "Symbole de l'amitié" avec l'URSS -

    Entretemps, la Russie a offert de financer le barrage et le 9 janvier 1960 Nasser lance le début des travaux de construction.

     

    Le 14 mai 1964, le "raïs" et le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev assistent à la mise en eau du Haut barrage.

    L'Unesco coordonne alors le plus grand sauvetage archéologique de l'histoire. Une vingtaine de monuments gigantesques sont démontés et réédifiés à l'abri des eaux, dont les célèbres temples d'Abou Simbel.

    Les terres de l'ancienne Nubie sont toutefois en grande partie submergées par les eaux et une part importante de la population est contrainte de quitter les rives fertiles du Nil pour les campagnes arides du Sud ou les grandes villes.

    - "Dompter les eaux du Nil" -

    Le 15 janvier 1971, trois mois après la mort de Nasser, son successeur Anouar al-Sadate, accompagné du président du Soviet suprême Nikolaï Podgorny, inaugurent l'ouvrage et visitent la gigantesque centrale hydroélectrique.

    Le président soviétique cite le "raïs", pour lequel cette construction était "la réalisation des rêves du peuple égyptien en vue de dompter les eaux du Nil".

    Sadate rend un vibrant hommage à l'URSS pour son soutien politique et économique.

    Le Haut barrage peut retenir plus de 160 milliards de m3 d'eau par an dans le lac Nasser. Les douze turbines installées sur le barrage produisent dix milliards de kilowatts d'électricité.

    Pendant onze ans, 36.000 ouvriers égyptiens et plus de 2.000 experts soviétiques se sont relayés sur les chantiers. L'URSS en aura financé 40% alors que le reste a été payé par l'Egypte en coton, sous forme de troc.

     

     

     https://www.google.com/search?q=Lac+Nasser+profondeur&ei=L0vgYqqeBJbglwSoraWQCg&start=0&sa=N&ved=2ahUKEwjq8duZr5f5AhUW8IUKHahWCaI4FBDy0wN6BAgBEDw&cshid=1658866562571579&biw=1680&bih=907&dpr=1

    https://www.youtube.com/watch?v=KGM2yjdvHBU

    https://www.youtube.com/watch?v=tplsgTTnC88

    https://www.geo.fr/environnement/il-y-a-50-ans-le-haut-barrage-dassouan-domptait-les-eaux-du-nil-203414


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