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    Un sarcophage dévoile un texte de 4000 ans, antérieur au Livre des Morts

     


    Le ministère du Tourisme et des Antiquités avait mandaté chercheurs et scientifiques égyptiens début octobre. Leur mission : passer au crible quelque 59 cercueils anciens, une trouvaille qui sentait déjà bon le cadeau de Noël. En ouvrant l’un des sarcophages significativement décoré, l’équipe a évidemment exhumé les restes d’une momie embaumée : le tissu contenait des inscriptions hiéroglyphiques aux couleurs vives. 

    Étonnant. Mais les textes qui l’entouraient, sur les parois du tombeau à ses côtés le furent plus encore.
     

    Il faut trouver la voie...


    Traditionnellement, les livres religieux accompagnaient les morts dans leur tombe, afin de leur prodiguer les instructions nécessaires à leur voyage vers l’au-delà. Un guide touristique, en somme. Le Livre des Morts, comme son nom l’indique, représentait le document idéal pour cette traversée : il sécurisait le chemin et donnait les meilleures indications.

    Depuis les débuts du Nouvel Empire, dans l’ancien État égyptien, en 1550, jusqu’en 50 av. J.-C., cet ouvrage faisait office de référence. Il recense un large éventail de textes — sorts magiques, incantations, prières — rédigés au gré des temps par les prêtres. Entre les plaidoiries à réciter aux divinités, il compte aussi des chants spécifiques — et bien entendu, une description du destin qui attend les morts : paradis idéalisé ou enfer brûlant. 

    Car on ne badine pas avec la résurrection chez les Égyptiens : les effets personnels, de la nourriture, des bijoux ou encore tout ce que le vivant appréciait avant de passer l’arme à gauche étaient enterrés avec lui. Et au fil du temps, pillés par les rapines menées dans les tombeaux. 
     

    Le Lonely planet des défunts


    Les amulettes, particulièrement prisées, et des formules gravées à même le sarcophage complétaient l’ensemble des mesures à prendre pour un trajet sans encombre. C’est qu’oublier les mots précis, voire le nom d’une divinité, ne plaiderait pas en faveur du défunt soucieux d’accéder au séjour des morts. Et quand le panthéon recense une quarantaine de dieux, avant de recevoir le jugement final, mieux vaut prévoir les antisèches. 

    De là l’existence du Livre de Morts, compulsant, à la manière d’un Reader's Digest, toutes les informations. Et l’importance majeure de ce que les archéologues ont donc trouvé à Saqqarah, note L’Express




     

    La doctrine post-mortem égyptienne repose sur un triptyque simple : la croyance aux enfers, la vie éternelle et la renaissance de l’âme. Le texte hiéroglyphique dessiné à l’intérieur du cercueil dévoile ainsi une version rédigée voilà 4000 ans de ce texte : le plus ancien exemplaire jamais trouvé.
     

    Deux voies à emprunter


    Pour les experts, il fait référence au Livre des Deux Chemins, précurseur du Livre des Morts. Et l’on a déniché d’autres artefacts qui remontent au règne du souverain Montouhotep II, décédé en 1995 av. J.-C.. Monarque de la XIe dynastie qui s’étendit de 2160 à 1938 avant notre ère, selon les historiens (voir la querelle), il donne des indications assez précises sur le contexte. 

    Mais le bonbon, dans tout cela, c’est que le site des fouilles prend place non loin de la pyramide (ou mastaba…) de Djoser : cette dernière est vieille de 4700 ans, et pourrait déceler de nombreuses autres merveilles, estime le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled el-Anani.  

    Le Livre des Deux Chemins aurait été rédigé vers 2050 avant notre ère : il montre les deux voies possibles pour le mort, l’une fluviale, l’autre terrestre, afin de parvenir à une renaissance. Et s’accompagne, traditionnellement, d’une carte idoine. 

    Bien que dans la tombe, ce soit une femme que les scientifiques aient découverte, le document donne les indications comme s’il s’adressait à un interlocuteur mâle. Les problèmes d’écriture inclusive remontent donc à loin. Mais qu’importe, à supposer que Ankh, la femme momifiée, ait su les lire et les prononcer correctement, elle repose pour l’éternité dans un éden…

    Un sarcophage dévoile un texte de 4000 ans, antérieur au Livre des Morts

     

     

     

    https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/un-sarcophage-devoile-un-texte-de-4000-ans-anterieur-au-livre-des-morts/103417?fbclid=IwAR0ordryB_nG1z7VTN71DKF877ddxuGnvApH_srwmBqp_QtjdXxNrDS15GA


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    ▪︎ La grimpe crânienne - Chirurgie ancentrale
    Cette opération cérébrale compliquée a été menée par la culture pré-Inca, Paracas (700 a.C.-200 d.C.); elle s'agit d'une opération à haut risque, qui a été perfectionnée par les Incas vers 1,400, accomplissant la survie jusqu'à 90 % des personnes opérées ; elles ont été réalisées pour traiter les blessés dans la zone crânienne en raison des batailles, des maux de tête constants, du traitement des maladies mentales (peut-être qu'on pensait qu'en ouvrant le crâne Les esprits responsables du mal étaient sortis) ou pour d'autres raisons religieuses. Le chirurgien paracas utilisait des instruments comme des couteaux et des scalpels d'obsidienne, l'opération était menée sous l'effet d'anesthésie, probablement utilisé la lame de coca, voire l'hypnose, continuaient à remplacer l'os par une plaque d'or, d'argent ou de coquille fermant la blessure ouverte et l'application de bandages. La formation de tissus cicatrisés indique que de nombreux patients ont survécu aux opérations mais que les résultats physiques qu'ils impliquaient n'ont pas pu être déterminés.
    On enregistre des personnes qui ont été opérées plus d'une fois ; on connaît un individu qui a été opéré jusqu'à sept fois. Aujourd'hui, il existe des procédures similaires pour soulager la pression du cerveau
     

    ▪︎ La grimpe crânienne - Chirurgie ancentrale

     

     


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    LE GARDIEN DE LA CHAMBRE FUNÉRAIRE

     

     

    LE GARDIEN DE LA CHAMBRE FUNÉRAIRE
     
    Imposante statue en bois couverte de résine noire, feuille d'or et aux yeux d'obsidienne, cette effigie taille réelle fait 1m70 - 1m90 avec son socle. Jamais sortie d'Egypte, elle fait partie d'un groupe de deux qui était posté à l'entrée de la chambre funéraire de Toutankhamon pour en protéger l'accès ; chacune était armée d'une masse et d'un bâton. Ici elle porte le nemes royal.

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    LE TRONE DU PHARAON ENFANT TOUTANKHAMON
     
    En bois, recouvert de feuilles d'or de trois millimètres et incrusté de pierre précieuse, de pâtes de verre et de faïence, le trône est soutenu par des pieds en forme de pattes de lion se prolongeant par une tête de félin. Chacun des deux accoudoirs est formé par une aile déployée de faucon terminée par une tête de cobra, l'un portant la couronne de Haute-Égypte, et l'autre, celle de Basse-Égypte. Des feuilles d’argent ont été appliquées sur les habits des souverains. Les deux personnages ne portent qu'une sandale chacun ; un surprenant détail, sujet à des multiples interprétations. Au-dessus du couple royal, le disque solaire attribué au dieu Aton, propage ses rayons terminés par de petites mains.
     
    Le dossier du siège montre une scène intimiste de la vie quotidienne du jeune roi et de son épouse. Ankhésenamon porte une coiffe à plumes et couvre d'onguent le bras de son époux coiffé de la perruque nubienne.
     
    Le décor est propre à l'esthétique du style amarnien, caractérisé par la présence de fleurs, d'animaux, d'oiseaux et des personnages à la bouche charnue et des formes allongées. Cette scène centrale fait clairement référence au culte monothéiste du dieu Aton (rayons du soleil), que le père, Akhenaton, avait instauré. C'est donc ici le siège de l'enfant-roi. Cependant, en accédant au trône, Toutânkhamon, initialement baptisé Toutankh-aton, restaure le polythéisme du culte d'Amon. Il semblerait qu'il ne manquait aucune occasion d'honorer les divinités ; sur la porte de sa tombe, les écritures ont révélé que le roi « a passé sa vie à façonner des images des dieux ».

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    Hierapolis. Cappadoce. Turquie.
    La piscine de Cléopâtre , constituée lors d’un séisme 60 ans après J-C à Hierapolis on discerne sous l'eau les colonnes brisées effondrées lors du séisme.
    On peut s'y baigner, juste faire attention de ne pas se blesser sur les vestiges.

     


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