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    https://www.youtube.com/watch?v=x9q3tEdN22M


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    Pierre est un Juif né en Galilée sous le nom de Siméon Bar-Yonah, soit Simon fils de Jonas.
    Il est connu pour avoir être l’un des apôtres de  Jésus et pour avoir abandonné ce dernier au cours de l’épisode de la « Passion ».
    Pierre est le premier des apôtres à entrer dans le tombeau de Jésus qui est découvert vide par Marie Madeleine.
    Il est également le premier des apôtres à voir le Christ ressuscité.
    Il est réhabilité et confirmé dans ses fonctions de pasteur par Jésus à l’occasion de la dernière apparition de ce dernier à ses disciplines.
    L’échange suivant nous est rapporté par les Evangiles selon Saint Jean (21, 15-17) :
    « Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Fais paître mes brebis. »
    Jésus prophétise également la mort de Pierre (Evangiles selon Saint Jean, 21, 18-19) « le genre de mort par lequel il devait glorifier Dieu. »
    De son dernier échange avec Jésus, Pierre le prend au mot : il quitte Jérusalem vers l’an 43 pour Antioche, puis Antioche pour Rome.
    Il est surnommé par la tradition comme le « prince des apôtres » pour être l’un des premiers à assurer la diffusion du christianisme en Occident, à peine une dizaine d’année après la disparition de Jésus.
    Il est considéré comme le premier évêque de la ville et à ce titre le premier des deux cent soixante-six papes de l’histoire du catholicisme.
    Selon saint Jérôme, Pierre aurait prêché vingt-cinq ans à Rome avant de mourir en martyr, il aurait à cette occasion assuré la diffusion du christianisme en Gaule.
    Neuf cités auraient été choisies par saint Pierre pour y fonder les premiers évêchés de la Gaule dès les années 50/60 de notre ère.
    Pour la Gaule Narbonnaise, Pierre nomme Trophime (évêque d’Arles) Paul (évêque de Narbonne) Saturnin (évêque de Toulouse).
    L’évêque de Rome nomme Martial pour les Lémovices (aujourd’hui Limoges) et Ursin pour les Bituriges (aujourd’hui Bourges) pour la Gaule Aquitaine.
    Pour la Gaule Lyonnaise, saint Pierre fait nommer Gatien qui devient évêque des Turones (aujourd’hui Tours) et Denis qui devient le premier évêque des Parisii sur l’actuelle île de la cité.
    Enfin pour la Gaule Belgique, sont désignés Clément pour les Médiomatriques de Metz (Divodurum) et Sixte pour les Rèmes (aujourd’hui Reims).
    Ces neuf nominations, pour partie légendaires, s’appuient sur une réalité : la constitution de communauté chrétienne en Gaule dès les premières décennies suivant la disparition du Christ.
    Une évangélisation rendue possible par la connexion des Gaules à l’empire romain.
    Saint Pierre se fait remarquer après l’incendie de Rome de juillet 64, alors que Néron est empereur depuis dix ans (le cinquième empereur de l’histoire de Rome).
    A Rome, les chrétiens sont jugés responsables des événements quand, en Gaule, les druides y voient le signe des Dieux pour une reprise du conflit contre l’empire.
    En mars 68, le propréteur gaulois Vindex réunit un Concilium à Lyon où il prend parti pour Galba et appelle à renverser Néron.
    Les délégués des Eduens et des Séquanes notamment se rangent derrière Vindex, tous les éléments sont réunis pour un retour de la guerre en Gaule.
    Fragilisé dans son pouvoir, Néron cherchent un bouc émissaire : les premiers chrétiens de Rome sont les coupables tout trouvés.
    Les exécutions par crucifixion auraient eu lieu dans l’enceinte du « circus Vaticanus » construit par Caligula, prédécesseur de Néron.
    A titre de dernière requête et selon la tradition, saint Pierre aurait demandé à être crucifié la tête en bas, ne se jugeant pas digne de mourir la tête haute comme le Christ.
    La prophétie de Jésus rapportée par Jean (21, 18-19) s’accomplit ; saint Pierre meurt entre 64 et 68, il est célébré dans le calendrier le 29 juin.
    Vingt jours tout juste après la mort (cette fois attestée par le calendrier romain) de Néron.
    Loin d’apaiser les tensions, la mort de Néron plongera Rome dans une crise de succession qui débouchera sur le renversement de la dynastie des Julio-Claudiens et l’avènement de la dynastie des Flaviens à compter de l’an 69.
    Illustration : Sebastiano Ricci (1659-1734), Saint Pierre libéré par l'ange, 1710 Trescore Balneario (Lombardie, Italie), Église San Pietro.
    Pour aller plus loin : Jean-François Baudoz, Pierre Maraval, « Saint Pierre de Jérusalem à Rome », éditions du Cerf, 2011.
    1956 ans de date à date, 29 juin 68 très approximativement

     

    Histoires de France 2.0


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    Le cloître de Santa Chiara, havre de paix au cœur de Naples
    Voulu par le roi Robert d’Anjou et par son épouse Sancia de Majorque en 1310 (le couple repose d’ailleurs dans la basilique), le complexe de Santa Chiara dresse ses courbes simples, typiques des sanctuaires franciscains, en plein cœur de Naples.
    Il abrite le magnifique cloître des Clarisses, havre de paix planté d’agrumes et paré de faïences multicolores. Les tons de ces quelques 30 000 carreaux de majoliques du  XVIIIe siècle, allant du jaune au vert et au bleu, évoquent les teintes de la région, miroitant les couleurs du ciel, de la mer et de la végétation de celle qui fut jadis appelé Campania felix, la Campanie heureuse.
    Le déambulatoire, dont vous avez ci-dessous un bel aperçu, est entièrement recouvert de fresques du XVIIe siècle présentant des Histoires franciscaines.
     

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    Un bon lundi de Pâques à tous !

    Le lundi de Pâques est férié en mémoire du jour suivant la Résurrection du Christ le lundi 6 avril 33 (ou 10 avril 30).

    Ce jour correspond au lundi 18 nissan du calendrier hébreu dans le cadre des fêtes de Pessah.

    Pâques constitue la fête la plus importante du christianisme, commémorant la Résurrection du Christ après sa crucifixion.

    Le saviez-vous ? Clovis a manqué de peu de se convertir au christianisme le jour de Pâques !

    Le choix du réveillon de Noël vient du débat théologique opposant le christianisme nicéen au christianisme arien.

    Le christianisme nicéen est en vigueur au sein de l’Empire d’Orient, alors que le christianisme arien est pratiqué en Occident.

    Et particulièrement dans les royaumes germaniques de Gaule (les Wisigoths et les Burgondes pratiquent l’arianisme) correspondant au christianisme diffusé par Rome.

    La principale différence entre les deux pratiques vient de l’interprétation de la figure divine du Christ (le Fils).

    Pour les Ariens (en Occident), la nature divine de Jésus opère à Pâques, au moment de sa résurrection.

    Pour les Nicéens (en Orient) le Christ est divin ontologiquement à égalité avec le Père, dès sa naissance : soit le 25 décembre, date retenue de sa venue au monde.

    Plus généralement le christianisme nicéen pose le principe d’égalité de la Trinité alors que dans le christianisme arien voulu par Rome pose une hiérarchie.

    Selon Rome le Père est la figurine divine par excellence, suivi du Fils, suivi du saint Esprit.

    En refusant de se faire baptiser le jour de Pâques, Clovis bouscule les habitudes en Occident et particulièrement dans les royaumes germaniques de Gaule affiliés à Rome.

    En se faisant baptiser le jour de la naissance du Christ, Clovis affirme sa filiation au christianisme nicéen qu’on appelle déjà « catholique » au Ve siècle (catholique signifiant en grec « universel »).

    Il s’agit aussi pour Clovis de donner des gages diplomatiques à l’Empereur d’Orient en lui signifiant que le roi des Francs s’inscrit dans les pas de Constantinople.

    Le baptême de Clovis le jour du Réveillon et non le jour de Pâques constitue une révolution en Occident dans les années suivantes.

    En s’alliant avec les Francs, les Burgondes abandonneront l’arianisme pour pratiquer le christianisme nicéen.

    Le christianisme nicéen deviendra également la norme en Aquitaine après la conquête du royaume des Wisigoths par les Francs dans le contexte de la victoire de Vouillé de 507.

    Ainsi c’est notamment grâce à Clovis que le christianisme dit « catholique » (donc universel ou nicéen) bascule de l’Orient vers l’Occident !



    Pour aller plus loin : Thomas J. Talley, « Les origines de l’année liturgique », Paris, éditions Cerf, 1990.

     

    Groupe de la Fraternité des Templiers Catholiques du Monde 


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