Notre-Dame d’Akita au Japon.
Lourdes, Fatima, Guadalupe… Ces lieux d’apparitions mariales sont célèbres pour les catholiques du monde entier. Mais elles ne sont pas les seules. Parmi les apparitions officiellement reconnues par l’Église, il y a celle de Notre-Dame d’Akita au Japon. Tout aurait commencé le 12 juin 1973.
La plupart des catholiques ont entendu parler des apparitions mariales de Lourdes ou de Fatima, célèbres pour leur importance dans le monde entier. Mais l’Église reconnaît officiellement d’autres apparitions dont celle d’Akita au Japon. En 1973 une quinzaine de religieuses réside au couvent de l’Institut séculier des Servantes de l’Eucharistie. Parmi elles, sœur Agnès Katsuko Sasagawa, une catéchiste de 42 ans, devenue subitement sourde. Le couvent se trouve sur une colline proche de la ville d’Akita au nord de la côte du Japon, dans le diocèse de Niigata. Le 12 juin, entrant dans la chapelle de sa communauté, sœur Agnès est frappée de voir des rayons extraordinaires émaner du tabernacle. Un phénomène semblable se reproduit plus tard. La religieuse reçoit ensuite un stigmate sanglant à sa main gauche. C’est alors que commence une série de diverses manifestations surnaturelles, dont des lacrimations inexpliquées de la statue de la Vierge d’Akita. Au même moment, de nombreuses guérisons miraculeuses se produisent.
Dans ses apparitions datant de 1973 à 1981, sœur Agnès affirme alors avoir entendu la Vierge Marie lui remettre des messages tels que : « Prie beaucoup le Rosaire. Moi seule peut encore vous sauver des calamités qui approchent », et aussi « De nombreux hommes de ce monde affligent le Seigneur. Je désire des âmes qui Le consoleront pour adoucir la colère du Père Céleste. Avec mon Fils, je désire des âmes qui répareront avec leurs souffrances et leurs pauvreté pour les pécheurs et les ingrats. »
En juin 1982, sœur Agnès récupère entièrement son audition, alors qu’on lui avait diagnostiqué une surdité incurable. Mgr Jean Itô, évêque de Niigata, au Japon, donne alors son autorisation pour « vénérer Notre Dame d’Akita en 1984. Les apparitions comme les 101 lacrimations, sont reconnues en 1988 par le cardinal Joseph Ratzinger alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Elles sont ainsi officiellement reconnues par l’Église Catholique.