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l horreur !......Des fœtus d’agneaux se développent dans des sacs en plastique
Il y a maintenant un an, une équipe de chercheurs américains a mis au point une sorte d’utérus artificiel en plastique recréant les conditions idéales au développement de la vie. Ainsi, cette solution ayant permis à des fœtus d’agneaux de grandir pourrait être un jour adaptée pour les enfants humains prématurés.
Une naissance est considérée comme prématurée lorsque celle-ci survient avant la 37e semaine de grossesse. Outre le décès, les complications peuvent être nombreuses : syndrome de détresse respiratoire, anomalie dans le développement des poumons, arrêt temporaire de la respiration, irrégularité du rythme cardiaque, reflux gastro-œsophagien, jaunisse ou encore anémie, surdité, rétinopathie etc.
Les docteurs de l’hôpital pour enfants de Philadelphie (États-Unis) ont élaboré une solution qui un jour peut-être, pourrait sauver les enfants nés prématurément. Dans l’étude publiée le 23 mai 2017 dans la revue Nature Communications, il est question d’un « support de vie extra-utérin » reproduisant fidèlement les conditions présentes à l’intérieur d’un utérus.
Pour l’instant, la technique a permis de développer des fœtus d’agneaux ex utero pendant quatre semaines. Le dispositif se présente sous la forme d’un sac fermé dans lequel se trouve le prématuré. Son cordon ombilical est relié à un circuit d’oxygénation du sang, permettant également de surveiller la teneur en oxygène présente dans l’organisme. Citons également le liquide amniotique nutritif, faisant sans cesse l’objet d’un renouvellement.
Si les propriétés physiques des agneaux après 4 semaines passées dans l’utérus artificiel sont visiblement bonnes, nous ne savons que peu de choses en ce qui concerne d’éventuels effets à long terme – cognitifs entre autres – de ce développement ex utero. En effet, il n’existe aucun moyen de mesurer l’intelligence de ces animaux.
Enfin, en attendant un jour l’arrivée probable de ce genre d’invention dans tous les hôpitaux, voici la vidéo publiée par l’hôpital pour enfants de Philadelphie :
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