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Ce court métrage choc dévoile la réalité de l'endométriose( pour nous les femmes)
Endosphère. Ce court métrage choc dévoile sans tabous le quotidien des femmes atteintes d’endométriose, une maladie invalidante qui provoque de très fortes douleurs lors des règles ou des rapports sexuels, notamment.
Difficultés à concevoir un enfant, à avoir des rapports sexuels, à vivre une relation amoureuse, à garder une vie sociale ou professionnelle normale… De la sphère privée à la sphère publique, tous les champs de la vie des malades sont touchés par les manifestations de l’endométriose.
Dans ce court métrage, Anabelle Mai et Carolina Guidotti, les deux réalisatrices, tentent de mettre des mots sur ce que vivent et ressentent ces femmes. Des sensations qu’elles comparent à :
« un gant de fer qui serre entre ses doigts votre appareil génital »
« un fil barbelé piquant qui s’enroule autour de vos trompes »
« un coup de couteau dans le bas du ventre »
Un appel à écouter son corps et à ne plus croire ceux qui minimisent la maladie.
L’endométriose touche une femme sur dix et constitue la première cause d’infertilité. Pourtant, la maladie demeure largement méconnue et mal diagnostiquée malgré de récents témoignages de personnalités comme la chanteuse Imany ou l’actrice et réalisatrice américaine Lena Dunham qui ont révélé en être atteintes.
En moyenne, il faut six ans à une femme pour être diagnostiquée. Cela s’explique d’abord par le tabou qui entoure les menstruations et le fait que la plupart des femmes considèrent normal de souffrir pendant les règles. Beaucoup sont jugées faibles lorsqu’elles font part de leur malaise et préfèrent ainsi souffrir en silence. Pourtant, certaines douleurs doivent alerter…
L’autre raison du faible taux de diagnostique, c’est la méconnaissance de la maladie par lecorps médical lui-même. Peu de recherches lui ont été consacrées et les médecins et infirmiers sont peu nombreux à avoir été formés sur la question. En novembre dernier, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) lançait un appel dans Le Parisien, demandant à l’Etat de reconnaître les centres spécialisés dans l’endométriose, de leur donner des moyens et de soutenir l’enseignement et la recherche.
Reste à espérer que la parole de ces femmes sera enfin entendue et que ce court métrage parviendra à sensibiliser sur cette maladie qui ne doit plus rester dans l’ombre.
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